Posté par
Guillaume
Top 10 des romans d’horreur
Halloween approchant à grands pas, il est temps de se plonger dans les méandres de l’horreur et de l’épouvante. Alors agrippez l’un de ces dix romans, éteignez les lumières, tirez les rideaux et sortez vos lampes torches, la nuit risque d’être particulièrement longue…
« Dracula » de Bram Stoker
Ecrit en 1897 par Bram Stocker, cet ouvrage met en scène le personnage du comte Dracula, un homme damné et effrayant, sous la forme d’un recueil de lettres. Il fait partie de ces romans qui vous plongent dans un malaise constant en brouillant les limites entre le Bien et le mal, entre la vie et la mort. La forme épistolaire enveloppe l’histoire d’un voile de mystère que le lecteur n’a de cesse de vouloir dissiper.
« Sang d’encre » de Poppy Z. Brite
Il existe des paradoxes de toutes sortes dans la littérature et Sang d’encre illustre l’un d’eux : comment est-il possible d’admirer ce qui nous effraie ? A travers les péripéties de ces personnages meurtris, l’auteur parvient à distiller une angoisse contagieuse dans laquelle la figure du fantôme prend plusieurs sens, celui d’apparition effrayante mais également la forme d’un lourd fardeau.
La Série Anita Blake de Laurell K. Hamilton
Intégrer une part d’humanité à des créatures surnaturelles peut être bien plus effrayant que de simplement les représenter de manière animale. En associant narrateur et personnage, Laurell K. Hamilton dépeint une vision cynique de l’humanité et de la vie en général. Elle nous offre une représentation de ce que l’humanité possède de plus sinistre à travers l’utilisation de zombies, de loups-garous et de vampires.
« Fog » de James Herbert
Lorsque le danger n’est pas humain, lorsqu’il est invisible et intangible, comment y faire face ? Voilà l’énigme à laquelle les personnages de Fog tentent de répondre. Mêlant fantastique et effroi, le roman de James Herbert nous met devant un mal que l’on a créé et face auquel on ne peut plus rien. A couper le souffle !
« Ça » de Stephen King
Imaginer une entité capable de prendre la forme de vos peurs les plus profondes et vous aurez la mesure du risque que vous encourez à lire « Ça ». Construit comme un récit non linéaire, Stephen King perd le lecteur à travers les différentes trames scénaristiques des personnages afin de le surprendre à chaque changement de rythme. Déconseillé aux coulrophobes.
« L’appel de Cthulhu » de Howard Phillips Lovecraft
Lovecraft fait appel à ce qu’on pourrait appeler une esthétique de la dissimulation dans les descriptions de ses créatures afin de laisser le lecteur dans le doute. Entre mythe sombre et divinités démoniaques, l’univers lovecraftien est un abreuvoir d’effroi et d’horreur et cette nouvelle, inspirée du Horla de Maupassant, n’y fait pas exception. On y suit la quête mystérieuse de Francis Wayland Thurston à travers tout un tas de documents retrouvés après sa mort.
« Wendigo » de Graham Masterton
La fragilité des êtres humains les poussent parfois à faire des choix dangereux, voire insensés. C’est le cas du personnage de Lily Blake qui, dans cet ouvrage, va faire appel à un esprit maléfique pour résoudre ses problèmes personnels. L’auteur nous plonge dans l’univers violent et macabre du Wendigo pour une odyssée de laquelle il est difficile de ressortir indemne.
« L’homme qui rétrécit » de Richard Matheson
Lorsque les choses les plus inoffensives deviennent des dangers mortels, lorsque tout ce qu’on a connu devient étranger, la folie n’est plus très loin. Après avoir été affecté par un gaz étrange, Scott Carey voit son corps rétrécir jusqu’à devenir aussi grand qu’une allumette. A travers ce roman, Richard Matheson déconstruit l’identité masculine des années 50 et utilise les ressorts de l’épouvante pour mettre à mal le modèle patriarcal.
« L’heure du loup » de Robert McCammon
Ce roman est un croisement entre trois genres, espionnage, aventure et horreur, un cocktail étonnant et détonnant dont l’attrait principal est d’avoir un loup-garou comme héros. La bestialité de l’homme, son charisme et l’effroi qu’il provoque sont autant de thèmes abordés dans ce roman dont l’histoire prend place durant la seconde Guerre Mondiale.
« L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde » de Robert Louis Stevenson
Y a-t-il quelque chose de plus effrayant que de ne pas se connaitre soi-même ? De ne pouvoir se séparer de sa part d’ombre que l’on sait monstrueuse ? En utilisant le thème du dédoublement de la personnalité, l’auteur nous dépeint la folie d’un homme qui n’arrive plus à se conformer aux attentes de son rang social. Entre l’homme et le monstre, lequel est le plus humain ? A vous de répondre.
Et vous, quels sont vos romans d’horreur favoris ?
Article écrit avec la participation de Nicolas.