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AA Victoria
Les meilleurs adaptations de livres sur le grand écran
Faire vivre sur le grand écran nos personnages de romans préférés n’est pas chose facile. Lorsque l’on se lance un tel défit cela peut parfois donner un résultat décevant. Nous allons détailler ici pour vous ce que l’on pense être le top 10 des meilleures adaptations cinématographique.
Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos
Un couple d’acteurs époustouflants permet à cette œuvre immensément célèbre de revivre et de connaître une nouvelle jeunesse. Pour toute une génération, Valmont aura toujours les traits de John Malkovitch. Stephen Frears réussit à mettre en scène les trahisons et les jeux pervers de la marquise de Merteuil et de ce Valmont au profil psychologique très intéressant.
Gatsby, le magnifique de Francis Scott Fitzgerald
Avant sa sortie, le film avait suscité beaucoup d’interrogations. Serait-il à la hauteur de cette œuvre qui décrit si bien l’univers richissime des années 20 ? Eh bien oui, le pari est réussi ! Les décors sont flamboyants et fastueux, les sentiments sont parfaitement décrits et DiCaprio interprète à merveille le rôle de ce milliardaire qui peut tout acheter, sauf l’amour de sa vie.
Le Guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa
Plongez au cœur de la Sicile en compagnie du prince don Fabrizio Salina pour assister à la fin de l’aristocratie italienne ! Don Fabrizio a peur de cette nouvelle situation mais il est rassuré par son neveu Tancrède, qui lui est prêt à tirer avantage de ce tournant de l’histoire. Et qui mieux que le jeune Alain Delon pour jouer ce représentant de la nouvelle noblesse italienne ? Personne apparemment puisque le film a obtenu la Palme d’Or du Festival de Cannes en 1963.
Le Nom de la rose d’Umberto Eco
Le livre, publié en 1980, est adapté par Jean-Jacques Annaud dès 1986. Ce roman, considéré comme un policier médiéval, est fondé sur la division de la chrétienté, en 1327 entre le pape et l’empereur. Une série de meurtres est perpétrée et l’enquête commence. Le film, servi par un casting de rêve, notamment grâce à Sean Connery dans le rôle du moine franciscain Guillaume de Baskerville, nous plonge dans l’ambiance monastique des abbayes du Moyen-Âge, tout en restant très moderne grâce à un suspense haletant.
Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl
Un peu de douceur dans ce classement ne peut pas faire de mal ! Les lecteurs de Charlie et la Chocolaterie s’imaginaient-ils Willy Wonka sous les traits de Johnny Depp ? Dans tous les cas, il joue ce rôle à la perfection. Mi-chocolatier, mi-savant, ce génie donne toute sa saveur au film. Les décors acidulés et colorés construits par Tim Burton sont fidèles au roman et nous font voyager dans un univers de sucreries et de chocolat.
Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adam
Tout en douceur, Je vais bien, ne t’en fais pas nous dévoile le quotidien d’une jeune fille, Lili, dont le frère jumeau a quitté le domicile familial sans raison apparente, et ne donne depuis plus signe de vie. Lili plonge dans une profonde dépression, jusqu’à ce qu’elle reçoive un jour une carte de lui, lui demandant de ne pas s’inquiéter. Elle reprend alors goût à la vie, et décide de partir à sa recherche. La caméra de Philippe Lioret filme avec bienveillance le parcours de Lili, qui lutte pour retrouver son frère.
L’Écume des jours de Boris Vian
L’univers décalé de Boris Vian méritait un talent hors du commun pour mettre en images les inventions les plus folles de Colin. Le monde du cinéma l’a trouvé en la personne de Michel Gondry, déjà remarquable pour ses histoires loufoques dans ses films précédents comme Soyez sympas, rembobinez ! Le réalisateur rend parfaitement à l’écran les décors poétiques de L’Écume des jours, et tout sonne juste dans cette histoire d’amour éternelle entre Colin et Chloé.
Le Seigneur des anneaux de J. R. R.Tolkien
Les fans ont eu peur, très peur, de l’adaptation au cinéma de cette trilogie considérée comme une œuvre majeure. Même si certains puristes sont mécontents de cette version sur écran géant, la plupart des lecteurs de J. R. R. Tolkien s’accorde à dire que la transposition est réussie. Heureusement, puisqu’il s’agissait d’un des projets les plus ambitieux de l’histoire du cinéma, avec un budget de 285 millions de dollars.
Ne le dis à personne… d’Harlan Coben
Lorsqu’on lit les romans d’Harlan Coben, on a l’impression qu’ils sont faits pour être adaptés au cinéma. Le suspense est à son comble à chaque chapitre et les dialogues fusent. Pour sa première réalisation, Guillaume Canet a fait fort. Il obtient d’ailleurs le César du meilleur réalisateur en 2006 pour ce film à couper le souffle, à la fois thriller et histoire d’amour bouleversante.
Le pianiste de Władysław Szpilman
Roman autobiographique, Le pianiste a pour cadre le ghetto de Varsovie pendant la Seconde Guerre mondiale. Le jeune pianiste juif Władysław Szpilman tente d’échapper aux lois nazies. C’est sa passion pour la musique qui va de nombreuses fois le sauver de la volonté d’extermination des allemands. Roman Polanski signe avec Le pianiste un film bouleversant. Adrien Brody joue le rôle de ce pianiste prêt à tout pour s’en sortir et nous emmène avec lui dans cette quête d’humanité.
Pensez-vous que ce soit une bonne idée d’adapter un roman au cinéma ? Quelle est selon vous l’adaptation cinématographique la plus réussie ?