Les couvertures de livre les plus marquantes

« On ne juge pas un livre à sa couverture ». Pourtant, certaines ont définitivement laissé une trace dans nos esprits, contribuant au succès des plus grands best-sellers. Retour sur les 10 couvertures les plus réussies de ces dernières années.

Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry
Livre français le plus vendu au monde, Le Petit Prince est un classique. Tout comme l’est sa couverture, où Antoine de Saint-Exupéry nous offre une aquarelle de son Petit Prince à la chevelure d’or. Une illustration personnelle de l’écrivain qui dévoile avec douceur une ode à l’enfance, mêlée de poésie et de songes.

Fascination, Stéphanie Meyer 
Avant d’être adaptés au cinéma, les vampires de Twilight avait déjà conquis les lecteurs, en particulier grâce à la couverture de Fascination, premier tome de la série. Des mains délicates tiennent une pomme rouge flamboyante, symbole du fruit défendu et métaphore de la tentation ressentie par l’héroïne pour un magnifique vampire. Une couverture qui attire l’œil autant par sa beauté que par le mystère qu’elle éveille, et qui fut d’ailleurs l’une des plus plagiées…

99 F, Frédéric Beigbeder
Une étiquette de prix jaune sur fond blanc, tout simplement ! Beigbeder a joué la carte du mercantilisme et de la simplicité. Et son culot lui a fait la part belle puisque dès sa sortie, 99 F fut un énorme succès littéraire qui a sorti l’ancien publicitaire de l’anonymat. Et le livre doit beaucoup à cette couverture franchement bien imaginée, digne des prouesses marketing de l’écrivain. Le visuel est tellement attirant que l’auteur a même souhaité rebaptiser son œuvre « 14€99 »…

Demain j’arrête !, Gilles Legardinier 
Demain j’arrête, c’est un humour savoureux signé Gilles Legardinier. Rien qu’à première vue, les couleurs attirent l’œil, sans parler de l’expression du chat blasé qui porte un bonnet péruvien. Et ce choix de couverture, Legardinier s’en réjouit encore aujourd’hui : « personne ne connaissait mon nom, mais tout le monde a réagi à ce chat avec une tronche pas possible. Il m’a porté bonheur ! » Prochain objectif de l’écrivain ? Faire pire !

Le Fait du Prince, Amélie Nothomb
Les éditeurs français ont la réputation d’être quelque peu frileux en ce qui concerne les premières de couverture. Mais ils peuvent compter sur Amélie Nothomb pour sortir des sentiers battus. Avec le Fait du Prince, l’auteure belge dévoile un portrait osé d’elle-même, dans un décor mystérieux et dérangeant, le tout agrémenté d’un soupçon de kitsch qui nous plaît bien, et qui colle bien au personnage.

La trilogie Millénium, Stieg Larsson 
Difficile d’être passé à côté de ces polars venus du froid. C’est à titre posthume que cette poignante trilogie de l’écrivain suédois, Stieg Larsson, a vu le jour au sein des éditions Actes Sud, s’inscrivant dans la collection de romans noirs. La trilogie Millénium est l’une des premières parmi une longue série de polars, respectant tous la même forme : fond noir encadré de rouge et cadre à la forme ovale renfermant le portrait d’un personnage troublant. Une couverture qui ne laisse pas indifférent…

Le Silence des Agneaux, Thomas Harris
Dérangeante, cette couverture de livre véhicule le caractère psychologique de l’histoire elle-même, celle du psychopathe cannibale, Hannibal Lecter. L’étrange visage féminin où s’est posé sur la bouche un papillon de nuit du tueur, évoque le silence et le traumatisme du livre.

Le Diable s’habille en Prada, Lauren Weisberger 
Plus sobre mais tout aussi séduisante, la couverture du Diable s’habille en Prada joue sur les couleurs et la calligraphie. L’omniprésence du rouge, couleur à la fois chaude et violente, cette fraîche illustration et l’écriture raffinée choisie pour le titre forment un cocktail jouissif de simplicité qui fonctionne !

Geisha, Arthur Golden
Pour la réédition de son œuvre, Arthur Golden a jeté son dévolu sur une couverture encore plus poignante : un visage envoûtant qui met en valeur les couleurs du visage à la fois craintif et plein d’assurance d’une belle geisha, qui avant de nous séduire par ses mots, nous séduit par son charme. Un portrait qui ne laisse pas de marbre qui nous transporte en plein cœur du Japon.

66 Jours dans la Tornado Alley, Félix Aaron Bassous 
Pour ce carnet de voyage initiatique en plein cœur des États-Unis, Félix Aaron Bassous a misé sur une couverture fragmentaire et attrayante qui plante le décor de son aventure vertigineuse. Nous pouvons y voir des images d’un ciel constamment changeant : bleu, gris, noir, et surtout y ressentir l’objectif même de son périple à travers la Tornado Alley : le rêve de pouvoir apercevoir une tornade !

Et vous, quelles couvertures de livre vous-ont particulièrement marqué ?