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Flora
Rencontre avec Miguel Ayala, auteur de « Le Duende »
Depuis quand écrivez-vous ?
Aussi loin que je me souvienne, je crois avoir toujours écrit. Mais c’est en 1980 que j’ai entrepris l’écriture de trois livres qui avaient dormi plus de trente ans dans un tiroir de mon bureau.
Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
« Le Duende » est l’histoire d’un déraciné qui n’a pu surmonter de devoir quitter son pays et que l’exil a rendu fou.
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
C’est très tard que j’ai pris conscience de l’importance des racines. En 1980, j’ai eu une espèce de révélation qui m’a imposé un voyage initiatique en Andalousie, terre de mon grand-père. Depuis cette date, je me suis totalement imprégné de cette région, de ses gens, de sa culture, au point qu’aujourd’hui, ils me considèrent comme l’un d’eux à part entière. J’ y retourne d’ailleurs régulièrement pour retrouver mes amis, mes villages blancs et la profondeur des sentiments authentiques. C’est cette histoire et cette émotion permanente que j’ai voulu retranscrire.
Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
Peut on parler de qualités ? Ce n’est pas à moi de le faire. Ce dont je suis certain c’est qu’il est sincère parce qu’écrit avec le cœur et les tripes.
Quel message souhaitiez-vous transmettre en écrivant « Le Duende » ?
A l’heure où les vieux démons resurgissent en Europe, j’ai envie de dire que les différences entre les hommes, les cultures, les religions, ne doivent surtout pas être des facteurs de division mais au contraire des opportunités d’enrichissement.
Quelles ont été vos sources d’inspiration pour écrire ce livre ?
D’abord la guerre d’Espagne, un drame contemporain dont il reste encore beaucoup à découvrir, ensuite l’Andalousie avec en toile de fond ses villages blancs et l’authenticité de ses gens qui souvent n’ont rien mais sont prêts à tout vous donner.
Des projets d’écriture pour l’avenir ?
Deux autres ouvrages écrits à la même époque vont paraître dans les semaines à venir « Ma quête andalouse » et « Les deux vies et la mort de Paco Molina ». Un quatrième est terminé « Juanito, l’enfant volé », et un cinquième est en cours d’écriture.
Un dernier mot pour les lecteurs ?
Lorsque je me suis lancé dans l’écriture, à aucun moment je n’ai pensé à la vente de mes livres. Seul le plaisir de l’écriture m’a guidé. Au delà de ce plaisir d’écrire, j’aimerais transmettre la violence des émotions que je ressens depuis plus de trente ans. L’ouvrage est en vente depuis moins d’un mois et les messages de lecteurs que je reçois semblent montrer que le message passe…
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