Rencontre avec Marie-Françoise Ibovi, auteure de  » Rue des histoires « 

Pouvez-vous introduire votre ouvrage, en quelques mots ?
Rue des Histoires est un recueil de vingt nouvelles, tantôt réalistes, tantôt fantastiques, se déroulant principalement au Congo, entraînant le lecteur dans ses différentes villes : Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie,… chacune est le théâtre des aventures, ou plutôt des mésaventures qui surviennent aux personnages.

Quels thèmes explorez-vous à travers chacune de vos nouvelles ?
Je parle des maux des jeunes : la recherche du travail, les émois amoureux et leurs conséquences, la nécessité de prendre ses responsabilités, le surnaturel, l’infanticide…

Ont-elles un thème commun, central ?
Parmi les nombreux thèmes abordés dans mes nouvelles, l’amour figure en bonne place car c’est une magie qui m’habite, qui m’entoure. Cela à fini par déteindre énormément sur mes écrits.

Livrez-vous un témoignage sur le Congo dans votre ouvrage ?
En effet, oui. L’amour que j’ai pour mon pays se sent aussitôt que vous ouvrez Rue des histoires. L’inspiration pour l’écriture de ces nouvelles est née de mon enfance heureuse au Congo. J’ai donc voulu, à travers ce recueil,  déclarer ma flamme à ce formidable pays qui m’a formé littéralement parlant.

Cherchez vous à transmettre un message d’espoir, d’optimisme ou de pessimisme sur la situation de votre pays ?
Plutôt un message d’optimisme et d’espoir pour ce pays  qui regorge d’hommes et de femmes de lettres exceptionnels.

Retournez-vous souvent au Congo ? Vous-êtes vous inspirée du folklore de votre pays pour composer ces nouvelles ?
Je vis entre la France et le Congo. Et c’est principalement mon vécu congolais qui m’inspire quant à l’écriture de mes nouvelles.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
J’invite les lecteurs à sauter à pieds joints dans la lecture de « Rue des histoires ». Là ils auront l’impression que l’on leur fait un cadeau. Un cadeau littéraire qui leur fera découvrir ou redécouvrir  dans de courtes nouvelles, les traditions et légendes du Congo Brazzaville.