Rencontre avec M. Joël Macron, auteur de « Chroniques Rurales et z’urbaines »

Dans quelle région habitez-vous en France ?J’habite dans le Maine-et-Loire, à Saint-Laurent-de-la-Plaine

Présentez-nous votre ouvrage ?
Le livre se compose de deux séries de nouvelles : la première partie raconte le quotidien d’un collège rural des Mauges, région de bocage au sud-ouest du département ; la deuxième partie nous emmène dans un collège urbain, classé en éducation prioritaire, avec donc une population et des problématiques complètement différentes. Les récits sont le plus souvent humoristiques et retracent les entretiens qu’en tant que chef d’établissement j’ai menés avec des jeunes, et dont l’objet était souvent des « dérapages » plus ou moins graves.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’ai longtemps fait rire mon entourage avec les récits oraux de ces mille et une situations quotidiennes, j’aime amuser un auditoire. J’ai éprouvé le besoin de les écrire, pour ne pas les oublier ou les déformer au fil du temps, et de les transmettre, au fur et à mesure, à mes amis proches. C’est alors que plusieurs lecteurs « privés » m’ont conseillé de les éditer, l’idée a fait son chemin, petit à petit.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Je n’ai pas de lecteur type : chacun trouvera dans ces récits une source d’amusement ou de connaissance du système éducatif à travers des situations vécues. Certainement, les lecteurs travaillant à l’Éducation Nationale auront plus de facilité à comprendre certaines situations ou à se reconnaître eux-mêmes. Mais il n’y a rien d’exclusif, au contraire.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Le principal message est que tout jeune, même farouchement rebelle, est avant tout un adulte en devenir, éducable, qu’il faut accompagner, au besoin sanctionner, mais sur lequel il faut porter un regard bienveillant, en étant persuadé que la réussite est à portée de main : si on ne porte pas très haut ces valeurs, en tant qu’enseignant ou personnel de direction, qui les portera ?

Où puisez-vous votre inspiration ?
Je suis observateur, et parfois contemplatif. S’ajoute à cela un rapport à l’écriture qui a toujours été pour moi une nécessité, et un plaisir. Ces récits sont bien évidemment inspirés par mon quotidien, mais je peux aussi produire des œuvres de fiction.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
J’ai en projet un autre recueil de nouvelles, avec plusieurs récits déjà écrits… sous une forme certainement épistolaire et sans rapport avec mon métier. Cela risque de surprendre mes lecteurs habituels qui réclament d’autres « Chroniques » mais il faut savoir passer à autre chose.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Je ne souhaite qu’une chose : que mes lecteurs prennent du plaisir à me lire, autant de plaisir que je peux en avoir en me plongeant avec gourmandise dans la lecture de tel ou tel auteur. Je ne lâche jamais un livre avant d’arriver au bout, je souhaite juste que ceux qui me font l’honneur de me lire éprouvent eux-même ce plaisir.