Rencontre avec Joe GARIX, auteur de « Selma, Alabama»

Présentez-nous votre ouvrage

C’est l’histoire d’une jeune femme dont la découverte d’un fait divers, la noyade d’un amour de jeunesse, va faire vaciller le quotidien. Elle va ressentir le besoin de fuguer pour l’Alabama. Ce road-trip se passe sur quelques jours. C’est un livre sur les thèmes de la mémoire, du deuil, des choix que l’on fait. Ce qui n’exclut pas un peu d’aventure et de liberté.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Par nécessité personnelle. J’ai eu besoin d’écrire ce récit il y a douze ans, pour faire mon deuil. L’histoire de Selma est en grande partie la mienne.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Je ne visais pas de lectorat particulier ; à l’origine je l’avais écrit pour moi et il devait rester dans ma boîte à souvenirs.
En le publiant je me suis demandée dans quelles mains il pourrait tomber. J’ai pensé plutôt à des jeunes femmes, or j’ai été étonnée d’avoir des retours de lecture de messieurs. Ce que l’on m’en dit principalement c’est qu’il est facile de se glisser dans la peau Selma et de ressentir les choses à travers elle. Je dirais juste que cette histoire peut plaire à ceux qui aiment les voyages émotionnels et les formats courts car il s’agit d’une nouvelle.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

À l’époque où je l’ai écrit je ne pensais pas transmettre un quelconque message, mais aujourd’hui ce que j’y vois c’est que tous les moments vécus comptent, et peuvent même avoir un impact sur nos vies des années après. Peut-être pourra-t-il être utile à ceux qui vivent un deuil. Accepter de laisser vivre ses fantômes avant de les laisser partir.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Dans la mémoire émotionnelle, l’inconscient, les rêves nocturnes. J’y accède assez facilement.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’ai entamé l’écriture d’un récit sur les thèmes du mépris, de l’identité, de la mémoire, et qui a pour cadre une petite ville du sud de la France. La ville est quasiment un personnage.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Si vous avez envie d’échapper au quotidien n’hésitez pas à embarquer aux côtés de Selma. Il reste une place passager dans sa Chevrolet Caprice.

Lien vers une autre interview par la Bibliothèque pour tous de Villers Val : https://bit.ly/3hBEeC5