Posté par
Guillaume
Rencontre avec GRÉGORY PICHARD, auteur de « L’Ombre de l’assassin »
Dans quelle région habitez-vous ?
J’habite en Haute-Normandie, à Rouen.
Présentez-nous votre ouvrage ?
L’Ombre de l’assassin raconte l’histoire d’un jeune garçon, Edjor, qui essaye, souvent
en vain, de lutter contre ses pulsions meurtrières. Et puis un jour, il est amené à s’en
prendre à une personne qu’il aurait mieux fait d’éviter. Vont s’ensuivre des représailles
de la part des alliés de la victime et une enquête d’un lieutenant très perspicace qui ne
tardera pas à soupçonner Edjor. Les questions que le lecteur se pose forcément dès
lors, c’est de quelle manière Edjor compte se tirer de cette histoire et si, oui ou non, il
va y parvenir.
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’avais très envie d’écrire un roman sombre et plein de suspense. J’ai commencé à
griffonner quelques débuts d’histoires, mais trop de détails ne me satisfaisaient pas,
notamment le personnage d’Edjor dont la psychologie n’allait pas avec ce que j’avais
en tête. Puis, l’idée de créer un personnage qui serait à la fois le héros et son propre
antagoniste m’est finalement venue à l’esprit. J’ai donc refondu l’intrigue initiale et l’ai
remodelée en conséquence.
À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Je considère que tout être humain est un lecteur potentiel, donc je dirais qu’il s’adresse
à tout le monde. Après, si on parle en terme de registre, il est bien évident que ce livre
parlera plus à des lecteurs qui aiment les romans policiers qu’à des lecteurs qui ne
lisent que de la fantasy. Je précise toutefois que ce n’est pas un roman policier comme
on peut avoir l’habitude d’en lire. J’entends par là qu’il n’y a pas de triptyque
« meurtre-enquête-arrestation » et que l’intrigue est bien plus complexe que cela. En
fait, je dirais que ceux qui aiment les thrillers vont aussi apprécier cette lecture. Et
j’ajouterais que les lecteurs qui ne sont pas contre une forme de violence assez
poussée, sans toutefois tomber dans l’horreur, je tiens à le préciser, pourront très
certainement y trouver leur compte.
Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Y a-t-il réellement un message à faire passer dès lors que l’on publie ? Je ne le crois
pas. Pour ma part, je ne pense pas avoir de message à faire passer. D’autant que si
c’était le cas, il aurait fallu que je songe en amont à ce fameux message à faire
véhiculer, et cela va à l’encontre de ma façon d’écrire. Même si je garde à l’esprit les
grandes lignes de l’intrigue, j’essaye de ne pas trop penser à ce qui va suivre lorsque
j’écris. J’aime l’idée de me surprendre moi-même. Je sais d’où je pars, et j’ai une vague
idée d’où je veux arriver. Même cette fin que j’imagine peut très bien être modifiée en
fonction du contenu. Bref, ce que je veux dire par là, c’est que je ne risque pas d’avoir
un quelconque message à faire passer, étant donné que j’écris au fur et à mesure, sans
vraiment réfléchir. Mon but est uniquement de divertir le lecteur. Rien de plus.
Où puisez-vous votre inspiration ?
Dans à peu près tout. Aussi bien les livres que les films, les séries… Dans le cas de ce
roman, on pourrait penser que je me suis inspiré de la série Dexter, dont le personnage
principal est un tueur en série auquel on s’attache très vite. Mais en réalité, mes
principales sources sont deux autres séries du même type que je trouve très bien
écrites. La première, c’est Bates Motel, qui est un préquel du film Psychose
d’Hitchcock. C’est cette série qui m’a inspiré le personnage d’Edjor, à savoir un jeune
garçon perdu qui ne sait pas toujours ce qu’il fait, notamment lorsqu’il commet
l’irréparable. La deuxième série, c’est The Fall, qui met en scène deux personnages
principaux : d’un côté on a le tueur en série que l’on suit tout au long des épisodes ; de
l’autre, on retrouve la flic qui tente de démasquer l’assassin. Ce jeu entre les
personnages m’a inspiré pour la création du lieutenant Padblag qui, tout au long du
roman, ne fait que jouer au chat et à la souris avec Edjor.
Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Comme l’indique le sous-titre de ce roman, à savoir « Saison 1 », j’ai pour projet
d’écrire la suite. Dans le même temps, j’ai également une autre série de romans à écrire
et faire publier. J’ai déjà écrit un premier roman de fantasy que je compte faire rééditer
avant de publier le deuxième tome qui est fini depuis bientôt 5 ans. Mais j’ignore
encore si je ne vais pas tout simplement tout écrire pour tout faire publier en un seul
livre.
Un dernier mot pour les lecteurs ?
Déjà, je vous remercie d’avoir lu cette interview, ça montre que je ne suis pas
totalement inintéressant. Et puis je tiens à remercier d’avance tout ceux qui liront ce
roman. Et puisqu’il est question d’un dernier mot, je vais tout simplement dire ceci :
« Bonne lecture ! »