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AA Victoria
RENCONTRE AVEC Elisabeth Ndala, AUTEUR DE «Paris la Défonce»
Présentez-nous votre ouvrage.
Paris la Défonce est un roman, plus précisément une nouvelle qui raconte 5 jours de la vie d’un cadre à haut potentiel dans une entreprise d’un quartier d’affaire. Ici, celui de la Défense, mais cette histoire pourrait se dérouler n’importe où sur la planète occidentale.
On suit Pierre dans sa course effrénée contre la montre. A travers lui on comprend les forces en présence et la place de la performance dans nos vies. On se rappelle aussi avec force, que la vie à son propre agenda.
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’avais très envie de développer le sujet des apparences et de ce qui se cache derrière nos vies bien réglées… sur le papier. Je voulais aussi aborder la notion de valeur humaine, puisque c’est un sujet que je décortique depuis 3 ans maintenant. En effet, Paris la Défonce est mon deuxième ouvrage. Le premier, le manifeste « Etre #TotallyMegalo » pose les bases de ma réflexion sur la reconnaissance de notre valeur et la façon de l’assumer.
Dans Paris la Défonce, j’étais intéresser de voir comment je pouvais tordre cette notion de valorisation jusqu’à la faire muter en quelque chose de pathologique.
À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Il s’adresse en premier lieu aux personnes familières des atmosphères des quartiers d’affaire. Elles y reconnaîtront des attitudes, des personnalités et peut-être même qu’elles s’y reconnaîtront. Mais, il s’adresse aussi aux personnes curieuses de mieux connaître ces environnements fermés, bien que mon récit joue intentionnellement la carte de l’excès, enfin je l’espère ?.
C’est finalement très ouvert. Je dédie d’ailleurs, le livre à « Tous les performants et aux autres ».
Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Je crois que le message est avant tout d’amener les personnes à regarder au-delà des apparences. Et de se poser la question de la performance à tout prix.
Qui sont parfois ces « super » hommes et « super » femmes qui dirigent nos entreprises et nos vies. Quelle vie ont-ils ? Et finalement souhaitons-nous avoir les mêmes ?
Où puisez-vous votre inspiration ?
Je puise mon inspiration dans mon vécu, que je déconstruis, puis reconstruit, que j’accentue. Pour l’écriture de ce livre, je crois que mon cerveau avait fait le travail depuis longtemps. Il attendait juste que j’ai un peu de temps devant moi, que je prenne le stylo et que je le laisse s’exprimer. Car quand j’ai décidé d’écrire le premier mot, tous les autres attendaient derrière et se sont engouffrés dans la brèche que je venais d’ouvrir en m’autorisant à écrire une fiction.
Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
En fait, j’en ai plusieurs. J’ai déjà écrit une deuxième nouvelle que je suis en train de peaufiner. Mais il n’est pas certain que je la sorte sous mon nom. J’ai un peu de temps pour prendre la décision, car elle ne sortira qu’en 2021. Sauf si je perds patience, que je craque et que je la sors avant ?.
Un dernier mot pour les lecteurs ?
Chers lecteurs, je vous invite à découvrir « Paris La Défonce » et à m’en faire un retour, car je suis avide de vos avis. J’aime l’idée que le livre ne m’appartienne plus, comme un enfant majeur qui reviendrait de temps en temps me voir pour me parler de la vie qu’il mène en dehors moi.
A cet effet, un groupe public Facebook a été créé, afin que vous lecteurs, puissiez y laisser un commentaire.
Bonne lecture !