Posté par
Flora
Rencontre avec Chantal Laurent, auteur de «L’éternité n’est pas de trop… et éclats de vie…»
Présentez-nous votre ouvrage ?
C’est un récit autobiographique empreint de poésie et un ouvrage envoûtant et criant de vérité, récit d’une existence qui n’est pas seulement affaire de cœur et des sens, mais engage toute la dimension spirituelle de l’être, ouvrant sur le mystère de l’univers et le transfigurant. Je pense que la quête sincère de vérité fait grandir l’être humain. Il suffit tout simplement d’ouvrir grand son esprit et son cœur. Cet ouvrage est issu du tréfond de mon être.
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Je ressentais le besoin intense d’écrire ce livre, vivant témoignage de mon vécu.
J’ai presque tout perdu sauf l’amour de mes enfants, alors voici sous ma plume, le récit de mon existence, comme un défi lancé au temps, l’humour y nargue la détresse, et l’optimisme le destin contraire. Une quête de l’amour et une magnifique leçon de vie.
Qu’est-ce qu’une existence, sinon l’addition d’une multitude de petites vies, de moments intenses, d’émotions incontrôlables, comme le furent les moments les plus fous qui ponctuèrent toute ma vie. Malgré les chagrins, qui, comme tout le monde, ne m’ont pas épargné, une sensation intérieure a jailli du plus profond de moi et me submerge malgré moi.
Pourquoi avoir choisi d’écrire votre ouvrage sous forme de poésies ?
Ce livre n’est pas seulement écrit sous forme de poésie, il comporte également tout un grand récit sur le départ… Vers l’au-delà… De mon compagnon qui s’est éteint le 15 janvier 2012 à la suite d’un cancer…
À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
À tous lecteurs, mais surtout ceux qui ont beaucoup souffert de disparition d’êtres proches.
Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Le bonheur que m’a procuré ce livre quand je l’ai écrit, je l’espère se transmettra. Quand je l’ai conçu, il m’a tenu chaud, me remplissant d’émotions. Créé comme un traitement à usage personnel, ce livre n’avait d’autre prétention que de m’aider à continuer à vivre, ce qu’il a réussi. Il faut toujours se battre dans chaque instant, chaque jour de la vie de tous les jours. Voilà mon message.
Où puisez-vous votre inspiration ?
Mon inspiration, je la puise dans la vie de tous les jours. Les souffrances et aussi les joies.
La moitié des joies de la vie se trouvent dans les petites choses cueillies au passage…
Le premier de mes bonheurs, c’est, au petit matin, de surprendre le réveil de la nature avec pour compagnons : mon appareil photo, mon calepin et mon crayon. Impossible de m’asseoir dans l’herbe embuée de gelée blanche. Je marche donc à petits pas, j’écris, j’aime sentir contre ma peau la fraîcheur de l’air s’attendrir, le mince glacis qui voile la terre fondre doucement. Les arbres briller d’un éclat aussi neuf qu’au premier matin du paradis…
Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
J’ai écrit un livre qui sera bientôt terminé et que je présenterai bientôt au comité de lecture d’Edilivre. Il s’intitule : « L’âme tatouée… » J’y conte toute la traversée de mon enfant, suite à son grave accident de scooter…Et j’y refais aussi «une plongée» en arrière dans mes souvenirs proches et très lointains.
En parallèle, J’écris un livre en duo poésie et peinture avec Elisabeth Georgy qui est peintre.
J’écris également un livre de poésie et fractale avec Pascal Duvet, un photographe d’art digital et graphique.
Un dernier mot pour les lecteurs ?
J’ai découvert le monde littéraire avec autant de curiosité et de force qu’une navigatrice débarquant sur une île inconnue. Le véritable succès, pour moi, est de parvenir à vivre pleinement mon désir de liberté, liberté d’écrire et liberté d’être. Ce qui est vital, lorsque l’on écrit, c’est de pouvoir continuer à vivre. Car les livres, les vrais, se nourrissent de la vie.