Interview écrite

Rencontre avec Caroline Nicolier, auteur de « L’Ange gardien du démon – Le Bien et le Mal »
20 octobre 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Caroline Nicolier, auteur de « L’Ange gardien du démon – Le Bien et le Mal »

Caroline_Nicolier_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
Vous souvenez-vous du film Van Helsing sorti il y a une dizaine d’années, avec Hugh Jackman et Richard Roxburgh et qui avait remporté un certain succès ? Le livre — qui s’étend sur 4 tomes — reprend les mêmes personnages, mais l’histoire se passe en 1461 et 1462, en plein Empire ottoman.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Le film Van Helsing, que j’adore particulièrement, était original et plutôt pas mal, rassemblant tous les monstres les plus célèbres des studios Universal : Dracula, la créature de Frankenstein le loup-garou, et le célèbre professeur Van Helsing. Mais il manquait énormément de précisions sur leurs histoires, laissant en suspens de nombreuses questions sans réponses.

Votre livre reprend l’histoire de Vlad l’Empaleur, vous êtes-vous également inspirée de Dracula, de Bram Stocker pour écrire votre roman ?
Pas vraiment. Je me suis plutôt portée sur des faits historiques concernant une tragédie qui a réellement touché le vrai Vlad l‘Empaleur : l‘une de ses épouses s‘était suicidée en se jetant dans le fleuve depuis la citadelle de Pœnari sur l’Arges, en Valachie, terrifiée par l’arrivée des Turcs. Mais dans mon récit, cette scène se déroule à Brasov.

Pourquoi avoir choisi de parler d’une époque reculée et d’un pays lointain ?
Afin de remonter à l’origine de l’assassinat de Dracula par Van Helsing évoqué dans le film et savoir pourquoi il l‘a fait. Car visiblement, les deux personnages se sont connus en 1462 en Transylvanie.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Plutôt à un lecteur averti et adulte, car il contient des scènes de violence, d’agression de toutes sortes et de torture que l‘on peut découvrir dans les batailles, ainsi que quelques scènes de sexe, bien que celles-ci soient centrées sur un amour véritable et sincère.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
C’est une approche originale entre les forces et les croyances les plus obscures. Ou même certains conflits que l’on a avec soi-même ou avec les autres et dont a du mal à comprendre les convictions, que ce soit sur la vie ou même la mort, voire sur l‘humanité et les horreurs qui y circulent.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
Il renferme quelques bons messages d’espoir, certaines réalités et des souffrances humaines qui peuvent toucher n’importe qui à travers les personnages en qui les lecteurs peuvent s‘identifier.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Le plus souvent, je ne sais pas trop, cela me vient naturellement après la vision d‘une scène ou d‘un personnage, d’une musique entendue, d’une situation… Parfois, cela me vient à l’esprit comme une étincelle.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Après la publication définitive de L’ange gardien du démon, je compte bien écrire une petite suite, remettant en scène les mêmes personnages des centaines d‘années après notre époque sur une Terre dévastée, mais je n’ai pas encore vraiment de titre. Après cela, je pense écrire La Guerre des Anges, mettant en scène la rébellion de Lucifer contre le Ciel Nord, avec ces mêmes personnages.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Ne laissez personne se mettre en travers de votre chemin pour vous empêcher de vivre votre passion, quelle qu’elle soit, et même d‘en faire un métier si vous le désirez. Ne croyez qu’en vous-mêmes !