Posté par
Flora
Rencontre avec Caroline Fabre-Rousseau, auteure de « Les Belles Esclaves »
Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
« Les belles esclaves » sont ces esclaves d’hier qui chuchotent à l’oreille des femmes d’aujourd’hui : « Soyez libres ».
Pourquoi avoir choisi le genre poétique pour vous exprimer ?
La poésie, c’est la liberté d’expression par excellence. On utilise les mêmes mots que dans le langage courant, mais on les arrange comme on veut et ils deviennent puissants, savoureux, chantants.
Vous faites parler des femmes soumises et révoltées, vous sentez-vous engagée dans la cause féminine ?
Oui. Au quotidien, j’ai trois garçons et une fille que j’ai à cœur d’élever dans le respect des femmes et le partage des tâches.
A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Tout type de lecteur peut se retrouver dans mon recueil.
Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
La sincérité et l’empathie. J’ai fait miennes les souffrances de femmes connues ou inconnues.
Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
Notre quotidien de femme occidentale « libre » regorge de pièges. Nous pouvons facilement être esclaves, si nous n’y prenons garde : agenda surchargé pour mener tout de front, jeunesse éternelle obligatoire, vie sociale frénétique, enfants parfaits, mari parfait… La poésie est une façon de prendre de la distance, de savourer des instants perdus, inutiles, de sortir du cadre.
Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Un deuxième roman sort bientôt, intitulé « Café zébré, thé à la menthe ». J’ai commencé le troisième, consacré à une femme peintre du XIXème siècle, pour qui ce n’était pas simple de percer dans un monde assez misogyne.
Un dernier mot pour les lecteurs ?
La liberté d’aujourd’hui est intérieure. C’est une chance extraordinaire, dont nous ne sommes pas toujours conscients.