Posté par
Éditions Edilivre
Rencontre avec Brially Stève NGOMBÉ, auteur de « Le manuscrit perdu »
Présentez-nous votre ouvrage.
Le manuscrit perdu est un ouvrage de fiction qui interroge sur le parcours des peuples du continent africain, sur le respect des valeurs et de l’identité dont tout peuple devrait être fier. Il interroge sur ce que nous faisons de nos origines dans notre quête du bien-être.
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Ce livre a été écrit suite à une série de réflexions : les Africains parlent de développement mais se tournent vers d’autres peuples pour construire des routes ou des hôpitaux. Ce livre est une invitation, une Afrique meilleure et prospère est possible, il nous manque de la volonté.
À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Cet ouvrage s’adresse à tous ceux sont fiers de leurs origines et de leur identité. Il ne suffit pas d’en être fier, chacun, où qu’il se trouve devrait songer à apporter une contribution, même infime pour la postérité. Enfin, cet ouvrage peut constituer une piste de réflexion pour nos leaders.
Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Le message que j’ai voulu transmettre est que le développement du continent
Africain est plus une affaire de volonté qu’une question de moyens. Avec des programmes de transfert de compétences bien structurés et une prise de conscience, le développement ne se fera plus avec la main tendue. Bien sûr, qu’il existe de nombreux peuples et citoyens qui aiment l’Afrique et qui sont actuellement hors du continent et d’autres de diverses origines, ensemble nous serons plus forts.
Où puisez-vous votre inspiration ?
L’inspiration me vient des voyages, une réelle passion. Elle me vient aussi de la lecture d’autres auteurs, du cinéma, de la musique et même des contes que j’écoutais pendant les belles soirées de mon enfance au village où je passais mes vacances.
Quels sont vos projets d’écriture ?
Actuellement, c’est la période des vacances, je compte faire un voyage dans le département de la Sangha, au nord de la République du Congo, mon pays, afin d’avoir quelques repères car je voudrais écrire en rapport avec le rôle que joue le fleuve de la Sangha dans la vie des citoyens dans ce département. À mon sens, la ville de Ouesso dans le nord du pays est à l’image de ce qu’est la ville de Pointe-Noire dans le sud. Peut-être qu’un long séjour à Ouesso pourrait nourrir un ce projet.
Un dernier mot pour les lecteurs ?
C’est un vrai bonheur de lire, c’est même le premier pas vers l’écriture. Et, plus nous lisons plus nous apprenons. En certaines circonstances, lire peut sembler être un voyage vers d’autres cultures. Nous pouvons ainsi faire des découvertes. Je vous invite à découvrir Le manuscrit perdu, une fiction qui part d’un fait réel. La plaque qui parle des origines de notre ville a réellement disparu, avec assurance, je puis affirmer qu’elle a quitté le lieu où je l’ai découverte étant jeune. Cela est si triste et c’est à nous d’écrire notre histoire afin de la transmettre. Si nous renonçons à nos origines, à nos valeurs ou à notre identité, il nous sera difficile d’avoir une place dans le concert des nations.
Rendez-vous dans notre librairie pour commander son ouvrage.
Pour nous suivre sur nos réseaux :
Facebook : https://www.facebook.com/Editions.Edilivre
Instagram : https://www.instagram.com/editions_edilivre/