Posté par
Flora
Rencontre avec Azubuke Degotoga, auteur de « Eh ! Toi, L’Etranger ! »
Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
« Eh ! Toi, L’Etranger ! » est un hommage à la nature. Ma nouvelle est une interpellation directe et vive faite au lecteur.
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Ce livre est une sorte de cri intérieur… J’ai écrit ce livre pour inciter à l’écoute de notre environnement naturel, de son silence… C’est curieux de dire : Écouter le silence ! Mine de rien, dans la vie quotidienne, le silence est quelque chose qui nous fait peur… On cherche toujours à le « remplir ». En général, nous pensons que dans le silence il n’y a rien à écouter. Pourtant, il y a tant de choses à entendre si nous nous mettons à l’écoute de la nature ! Le silence nous montre une direction à suivre, une chose à observer. Le silence parle et invite à tendre l’oreille pour écouter une voix qui semble venir des entrailles de la terre. Cette nouvelle est donc une transcription du cri de la Nature. Elle souhaite éveiller les consciences sur le rapport entre les hommes et la nature. On ne peut échapper au cri de la Nature, à moins de se boucher les oreilles…
D’où vous est-venue l’idée de ce personnage, « l’Étranger » ?
Ne sommes- nous pas tous des étrangers les uns pour les autres ? Surtout lorsque nous partons en voyage ? Même si ce n’est qu’à quelques petits kilomètres de chez nous, dans la ville ou le quartier voisin, nous sommes tout de suite identifier comme étant « Etranger ». Etranger à nos habitudes, étranger aux autres… Nous devenons des explorateurs… Prêts pour l’aventure… Nous découvrons, nous nous émerveillons face à l’autre… Quoi que nous fassions, nous demeurons des explorateurs… C’est pour cette raison que j’ai choisi ce personnage. Le titre même de ma nouvelle interpelle le lecteur. J’ai voulu établir une relation directe, des interactions avec lui. Chacun pourra imaginer le personnage comme il le souhaite. Un lecteur m’a dit que le titre de ma nouvelle lui faisait penser à une invitation… Donc, vous voyez ! Chacun a une manière d’interpréter ce personnage, de l’accueillir. Mon personnage incite au partage, à la convivialité, à la rencontre, à l’échange… à l’empathie. En même temps, à la surprise !
A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
A tout le monde ! A tous les passionnés de la nature, pour ceux qui aiment la découverte, les randonnées, la pratique des sports extrêmes ou tout simplement la marche. Aux défenseurs du développement durable et de l’écologie. A tous les voyageurs, aux touristes. Mais aussi aux lecteurs aguerris ! Aux enseignants de lettres, aux étudiants. Des lecteurs me disent que cette nouvelle pourrait faire l’objet d’une lecture suivie ou d’une analyse littéraire en classe… D’autres me disent qu’il inclut plusieurs niveaux de lecture : linéaire, spirituel, …
Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
A la veille des vacances estivales et des longs départs vers de beaux horizons ensoleillés, j’ai voulu injecter quelques petites piqûres de rappel dans l’esprit de nos explorateurs en herbe et inciter les passionnés de la nature et les randonneurs expérimentés à la prudence. C’est un message de prévention !
Quels sont les thèmes qui vous inspirent le plus ?
La nature évidemment ! Les faits divers, l’au-delà et… l’amour encore et toujours l’amour…
Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
En général, j’aime bien me laisser porter par les « Muses ». On verra où elles me conduiront… L’inspiration… et la méditation sont les deux clés nécessaires à mes projets d’écriture… Pour l’instant, je reste dans l’attente du retour des lecteurs suite à cette toute première œuvre littéraire qu’Edilivre vient de publier… Et puis on verra pour la suite.
Un dernier mot pour les lecteurs ?
« Eh ! Toi, L’Etranger ! » Quelque soit ta destination, si, toi aussi, tu entends ce cri de la nature, ne reste pas dans l’inertie. Agis ! Fais quelque chose à partir de ce sentiment, en créant ton propre cri de la nature et en le faisant partager au travers d’actions concrètes ! La nature a besoin de nous tout comme nous avons besoin d’elle…