Que L'Église s'indigne de l'État congolais !

La République de 1958 et l'Indépendance de 1960 congolaises ont été acquises, sous un climat multipartite, par la dextérité politique de l'abbé Fulbert Youlou. Puis, viendra le règne d'Alphonse Massamba-Débat – le plus grand président de l'histoire congolaise. Interviendra ensuite une époque sombre de la militarisation du pouvoir congolais.

De coup d'État à un autre, les Congolais lambda seront engagés de force dans un climat de reddition socio-économico-politico-militaire et culturel qui crée une ère de frayeur insupportable.

Les Congolais lambda perdent la liberté de penser, de s'exprimer et d'agir, et cela jusqu'à la CNSC de 1991, avec l'amorce de la démocratisation du pays, sous Pascal Lissouba. Elle sera interrompue par les guerres civiles de 1993, 1994, 1997, 1998, 2000, 2016, fomentées par Efl-Congo qui deviendra Total, la Françafrique et Jacques Chirac.

Depuis, l'homme fort de Brazzaville, le Cobra Dénis Sassou N'Guesso domine par l'Apartheid sassouïste oyocrate, alors que le pouvoir présidentiel est vacant. Aussi les hommes et femmes de Dieu doivent-ils se mobiliser en réalisant la Conférence nationale souveraine ecclésiale congolaise, qui contraindra l'homme et la femme politiques de réaliser la Seconde Conférence nationale souveraine congolaise, avant toute future élection présidentielle congolaise.

Autrement, toute action entreprise au Congo-continental et en diaspora, ne se révèlera être qu'un feu de paille.