Phénoménologie de la vérité commune
Une autre phénoménologie
Thème : Philosophie / Sociologie
Date de publication : 04/09/2023
Une chose est n’importe quoi qui se montre à l’un quelconque d’entre nous, quelle que soit la manière dont il se montre. Liés à la chose, sont le « se montrer », le « voir », le « nous », et la question : qui voit, à qui la chose se montre-t-elle, qui est « nous » ? La chose, le « se montrer », le « nous », le « voir », s’entre-définissent en cercle, chacun renvoyant aux autres et s’imposant pareillement au « nous ».
La phénoménologie – l’autre, qui n’a de rapport avec celle de Husserl que le nom –, c’est l’étude des différentes manières qu’ont les choses – les phénomènes – de se montrer à nous.
Au monde, dans l’enfance de l’homme, les choses se montrent à nous tous dans l’évidence et s’imposent comme une nécessité. La vérité dont il s’agit alors est la vérité commune : nous voyons tous les mêmes choses et les choses se montrent à nous tous dans l’évidence. Ces trois caractéristiques de la chose commune –1- Elle se montre à nous tous, 2- Elle se montre dans l’évidence, 3- Elle se montre « un » parmi d’autres choses : la multiplicité – sont spécifiques de la chose commune et n’appartiennent pas à la chose initiale, à l’initial.
L’initial, c’est l’Être, indemne de tout travail logique, hors du temps. La chose initiale se confond avec sa vue, avec le « voir », avec le « se montrer », avec le « nous », avec la contradiction : elle est une unité explosive. L’Être, c’est l’« Un » fou, c’est la vue absolument surprise de voir, éternelle. L’absolue surprise du « voir » de la vérité initiale est en totale contradiction avec l’évidence du « voir » de la vérité commune.
- A5 (148x210)
- 416 pages
- ISBN : 9782414617142