Né dans une famille ouvrière de Villeurbanne, Rémi Depoorter ne se sent pas très bien à l’école. Après avoir obtenu le certificat d’études primaires, il devient apprenti cuisinier, puis compagnon orfèvre. Après quelques cours de comptabilité, il trouve un emploi qui le mène jusqu’au service militaire. Cependant, depuis toujours, il rêve d’écrire. Le jour de ses vingt ans, il écrit une nouvelle dédiée à Maurice Genevoix, nouvelle publiée dans la revue halieutique la plus luxueuse de son époque. Le secrétaire perpétuel de l’Académie française devient son parrain. Il l’encourage, le conseille… Plus tard, Bernard Clavel, qu’il rencontre chez lui dans le Jura, fait de même. C’est le temps des premiers écrits sérieux pour les revues, les journaux et Radio-Lyon. Son roman La Rue du Rhône, présenté à deux prix, les obtient tous les deux. Philippe Soupault appuie son entrée à la Société des Gens de Lettres. Dès lors, romans, recueils de contes et de nouvelles se succèdent…