Le Grand Vison Blanc

Par Georges Henri Ducreux

Thème : Roman de société / actualité

Date de publication : 02/12/2020

Honoré, pianiste exilé au Canada, retourne dans le Sud de la France suite au décès brutal de son père. Arrivé au Village, il plonge dans les remous engendrés par un projet d’installation d’élevage de visons, et va être confronté à son passé, sa famille, ses choix. Tendu vers la préparation d’un concert prestigieux, il dérive, secoué par des forces insoupçonnées prenant racine au XVIIe siècle, lors de la création des comptoirs de trappeurs canadiens ouvrant la traite des fourrures vers l’Europe. Quelles sont les puissances à l’œuvre derrière le destin tragique des visons torturés par les hommes ?

Roman (134x204)
308 pages
ISBN : 9782414492039

22,00 €

10,99 €

Papier

Numérique

Du même auteur

Avis des lecteurs

Un page turner - 11/02/2021

Un roman envoûtant, qui nous amène à relativiser, à reconsidérer nos modes de vie, de consommation et notre rapport à l’existence, humaine et animale. Il nous fera découvrir les origines de l’industrialisation de la fourrure. L’auteur oscille tout au long du livre entre le présent, le passé et génère une réflexion par rapport au vivant. L’histoire mêle magie, réalisme, tristesse et espoir. L’auteur étant lui-même concertiste, il prend un malin plaisir, somme toute très agréable, à décortiquer et décrire méticuleusement des techniques musicales pour finir par nous transmettre sa passion pour la musique classique. Habituellement piètre lecteur, j’ai dévoré le livre de Georges Henri DUCREUX en 4 jours.

comme une musique - 17/01/2021

J’ai lu ou plus exactement, entendu ce livre comme une musique. Différents thèmes se déploient, portés par les personnages tous très intéressants, autour d’une réalité malheureusement trop fréquente, l’industrialisation de la nature. Il y a aussi les histoires familiales interrogées dans leurs singularités, joies et peines. Puis d’emblée d’autres réalités et d’autres mondes sont questionnés, incluant l’homme avec ses failles et ses espérances, ses croyances qui le poussent à penser l’unité pour lui donner corps dans sa vie. Cet autre langage qui se dévoile avec pudeur est pour moi, constamment présent dans le roman. J’ai aussi beaucoup aimé le rapport du pianiste à son instrument, il va au-delà de la musique, recherche la source silencieuse et le dépassement de lui-même pour se rapprocher de la beauté suprême. Merci pour ce livre au rythme soutenu qui m’a permis de passer un moment très agréable.