Le Boomerang

Marion et Romain ont eu chacun 21 ans. Les amis d’enfance sont devenus femme et mari. Quelques mois auparavant, alors qu’elle termine sa formation dans une Ecole Normale d’Institutrices, Marion a vécu la plus terrible des années de sa toute brillante scolarité : maltraitée et humiliée, elle échoue au Certificat de Fin d’Etudes des Ecoles Normales. Elle porte plainte contre l’Institution et gagne le procès. C’est de leur hameau où elle s’est retirée pour se mettre à l’abri des pressions et des commentaires qu’elle reçoit une invitation de Romain qui a terminé ses études de Beaux-Arts. Elle doit le rejoindre en France pour les vacances. Trois mois après, ils reviennent ensemble au pays. Le jeune Artiste-Peintre est vite révélé au grand public par ses œuvres de décoration dans les couloirs et les salles des établissements d’une grande chaîne d’hôtels. Ce succès soulève contre lui les foudres des cadres du Ministère de la Culture et des Arts. Pendant de longues années, en compagnie de Marion, Romain va être confronté aux pires des extravagances : celles que l’on ne soupçonne pas parce qu’elles rôdent trop près de soi.

Dans ce second roman, l’auteur prend prétexte de l’art, en occurrence la peinture pour dénoncer les désordres d’une société congolaise depuis longtemps engluée dans des comportements d’un autre âge qui pour trop célébrer la médiocrité et la vénalité, annihilent le mérite, inhibent les talents, compromettent le vivre ensemble et finissent par empêcher tout progrès et toute concorde nationale.