Autour du livre

L’auteur de la semaine : John Steinbeck
3 novembre 2014
Posté par
Flora

L’auteur de la semaine : John Steinbeck

Cette semaine, nous vous invitons à découvrir l’auteur : John Steinbeck.

John Ernest Steinbeck, Jr. est né le 27 février 1902 à Salinas en Californie. Cette région des États-Unis sera le décor de nombreux de ses romans. Son père est trésorier et sa mère enseignante. Après ces années de lycée à Salinas, il part étudier à Stanford mais il abandonne vite ses études. En 1925, il part à New York et vit de nombreux petits boulots comme maçon, apprenti peintre ou encore chimiste. Il rentre dans sa ville natale dès 1926.

A 27 ans, John Steinbeck publie son premier roman, La coupe d’or, mais il a du mal à se faire connaître. Malgré ce premier échec, Steinbeck est un auteur prolifique : il publie 4 autres livres en 3 ans et c’est Tortilla Flat, écrit en 1935, qui lui permet de remporter son premier prix littéraire, la médaille d’or du meilleur roman écrit par un californien. Cet ouvrage humoristique lui vaut de connaître le succès.
Mais l’écrivain s’intéresse à des sujets plus sociaux et il commence très tôt ses recherches sur les syndicats. Avec Des souris et des hommes, publié en 1936, Steinbeck acquiert le statut d’écrivain sérieux.
Ce roman met en scène deux amis d’enfance, Georges et Lennie, qui voyagent de ranch en ranch pour trouver du travail. Lennie a une âme d’enfant dans un corps de géant. Il est ce que l’on appelle un simplet et tout le monde le prend pour un idiot malgré sa force physique impressionnante. Georges tente de canaliser ce colosse mais l’on sent vite poindre le danger.

En 1939, Steinbeck publie ce qu’il considère comme sa meilleure œuvre, Les Raisins de la colère. Il estime cependant que ce roman ne va pas toucher le public, le trouvant trop révolutionnaire. Mais c’est tout le contraire qui se produit : le roman est un véritable succès et l’auteur reçoit le prix Pulitzer l’année suivante. L’action du roman Les Raisins de la colère se déroule pendant la Grande Dépression. On suit les difficultés quotidiennes d’une famille de l’Oklahoma, contrainte à fuir ses terres à cause de la crise économique et agricole et qui tente de trouver une vie meilleure et plus digne en Californie.

Les années suivantes, Steinbeck continue à publier de nombreux ouvrages, qui n’auront cependant pas le même impact sur l’opinion publique. Il obtient en 1962 le Prix Nobel de littérature mais cette décision a été critiquée, car l’auteur n’avait rien publié de marquant depuis des années. Lorsqu’un journaliste lui demande s’il mérite ce prix, Steinbeck répond honnêtement, « Franchement, non ».

John Steinbeck meurt le 20 décembre 1968 à New York d’artériosclérose.

Auteur_de_la_semaine_Edilivre