Posté par
Guillaume
L’auteur à succès du mois de février : Arthur Hopfner
Nous avons le plaisir de vous présenter « L’auteur à succès du mois », Arthur Hopfner et son ouvrage L’empreinte du passé qui s’est vendu à plusieurs centaines d’exemplaires.
Quand et comment vous êtes-vous mis à l’écriture ?
Tout a commencé il y a longtemps en quittant la marine nationale et en mettant fin à 20 ans d’une vie palpitante. Je me suis retrouvé seul (après un divorce et deux enfants à charge) dans mon appartement avec mes deux filles qui dormaient à l’étage. J’ai eu à ce moment là cette crise de nostalgie que tout miliaire, quelque soit son arme, a déjà ressenti lorsqu’il quitte l’uniforme et pose ses armes. On a, dans ces instants, ce sentiment fou d’être descendu d’un manège magnifique qui continue à tourner alors que nous sommes maintenant assis de côté à le regarder. Alors j’ai voulu remonter à bord, mais impossible, il va trop vite. Le seul moyen d’atteindre ce plaisir, c’est d’en retrouver un autre, qui m’apporterait autant de sensations que d’adrénaline. Ce n’est pas facile, il faut pouvoir le trouver et là encore je sais que vous en savez quelque chose ! Pour cela, certains se lancent de nouveaux défis dans le sport, l’aventure, les expéditions, la chasse, dans les ONG. Moi, avec deux enfants en bas âge à gérer, je ne pouvais plus me projeter dans ces aventures lointaines qui, je suis certain, m’auraient plu et apporté ce petit plus qui me manquait tant à cette époque. Mais comme je l’ai déjà dit, impossible pour moi. Alors le soir, seul dans mon salon, mes filles dormant à l’étage, je me suis mis à écrire, m’inventant un personnage dans lequel il y avait beaucoup de moi et là, petit à petit, je découvrais le plaisir solitaire de l’écriture. Je me suis rendu compte que c’était prenant et exaltant. On s’identifie au personnage, les heures passent, on écrit, on joue avec la fiction, le réel, notre passé, tout se mélange. On écrit, efface, réécrit, on se couche, se relève parce qu’il y a un truc que l’on veut ajouter et on reste une heure devant le pc ! Pour l’instant je n’ai pas trouvé meilleure thérapie contre la nostalgie de ce passé de militaire, de ces instants de rires, de peurs, de monter d’adrénaline et de souffrances parfois. Mes écrits sont restés longtemps au fond d’un tiroir, jusqu’au jour où je les ai montrés à quelqu’un et de là, tout est parti ! Cette personne est la personne qui partage ma vie depuis 7 ans et je lui suis reconnaissant chaque jour de m’avoir poussé à faire éditer ce premier livre « toujours y croire » ! Ah ce livre ! La première version était criblée de fautes, de coquilles, mais voilà malgré toutes ces imperfections, il a plu ! Je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul à défendre ces valeurs auxquelles je crois et dont je parle dans ce premier opus !
Qu’avez-vous écrit et publié jusqu’aujourd’hui ?
Trois livres tous publiés chez EDILIVRE « Toujours y croire » ; « L’empreinte du passé… pour toujours avancer » et enfin « Le sang de ma terre ».
Pourquoi avez-vous écrit ce livre et quelles ont été vos sources d’inspiration ?
Après la sortie de « Toujours y croire », il s’est créé une chaîne de solidarité à travers toute la France ! Des personnes que je ne connaissais pas se sont proposées pour organiser ma venue dans leur ville ! Et ce qui était et est très fort pour moi, c’est qu’à chacun de mes voyages, j’ai vu dans les yeux des lecteurs des étoiles de joie, du partage et croyez-moi ça fait un bien fou ! Sans le savoir les lecteurs et lectrices de mes livres ont donné un sens nouveau à ma vie. Oh attention, je n’ai pas 100 000 lecteurs, mais les milliers que j’ai, sont des personnes extraordinaires. Comment voulez-vous après ça que je ne poursuive pas l’écriture des aventures de Jacques Mandrier ? Pour moi il était alors évident de repartir dans un nouveau chapitre de cette histoire et je me suis mis à écrire « L’empreinte du passé… pour toujours avancer ». De suite, j’ai pris plaisir à retourner dans la peau de mon héros et à le remettre en selle pour de nouvelles aventures. Le fil conducteur m’est venu tout naturellement ! Nous avons tous un vécu, des expériences, des épreuves endurées. Ceux-ci nous reviennent souvent à l’esprit et nous permettent de faire face à l’adversité ! Pour ma part, je considère que l’on ne sort pas indemne d’une carrière dans l’armée. On a en nous une sorte de flamme intérieure, qui nous fera regarder la vie de manière différente, d’appréhender les problèmes du quotidien de manière différente. Cela fait notre force et parfois notre faiblesse, mais une chose est sûre, c’est une empreinte indélébile que nous avons au fond de nous ! C’est pour cela que dans ce tome deux, mon héros replonge régulièrement dans son passé, dans son stage commando à l’issue duquel, il a eu le bonheur de se voir remettre le béret vert. Ces retours seront pour lui salvateurs. Ils lui permettront de faire face aux nouveaux défis qui se présentent à lui. Ce second opus m’a permis de repartir sur les routes de France et retrouver ces personnes qui étaient devenues des amis et qui m’aident chaque jour dans cette belle aventure que je vis.
Comment avez-vous connu Edilivre et pourquoi avez-vous décidé de publier chez Edilivre ?
Par un ami qui a été édité par Edilivre.
Pourquoi avoir choisi les service « couverture personnalisée » et qu’a-t-il apporté à votre livre ?
La couverture est la personnalisation du livre. C’est l’accroche, ce qui va donner l’envie au lecteur potentiel de le prendre en main. Mes trois couvertures sont toutes différentes et chacune a accroché le lecteur.
Comment avez-vous fait la promotion de votre livre (amis, médias, événements, blogs, forums, réseaux sociaux…) ?
Comme je l’ai dit plus haut, j’ai la chance d’avoir un réseau de lecteurs qui s’étend sur toute la France. Celui-ci s’est créé après la parution du tome un. Alors je vais à la rencontre de mes lecteurs lors de soirées, de séances de dédicaces et de débats. De plus, j’ai créé un site internet et une page Facebook.
Quels sont vos projets d’écriture à venir ?
Je suis en train d’écrire un livre sur le rugby. L’histoire d’un jeune dont le rêve est d’accéder au XV de France. Puis, je retrouverai mon héros préféré pour écrire le tome quatre de ses aventures.
Écrivez 3 conseils que vous pourriez donner aux auteurs Edilivre pour les aider à écrire et à promouvoir leur livre ?
Surtout croire en leur histoire et se battre pour que leur livre soit connu par le maximum de personnes. On écrit pour soi, mais l’histoire devient collective lorsque le livre sort. Alors surtout ne pas hésiter à créer un compte Facebook, un site internet et à contacter tous les médias régionaux.