Posté par
Flora
L’auteur à succès du mois : Daniel Gerbinet
Nous avons le plaisir de vous présenter » L’auteur à succès du mois « , Daniel Gerbinet et son ouvrage Le Baron chez les psys qui s’est vendu à plusieurs centaines d’exemplaires en 2012 et 2013.
Depuis quand écrivez-vous ?
J’écris depuis très longtemps. Je serais même tenté de dire depuis toujours. J’ai commencé par écrire des brefs poèmes et des petites nouvelles. J’ai donc commencé beaucoup de textes mais je n’ai jamais mis un point final à tous mes écrits.
Avant cet ouvrage, avez-vous publié d’autres de vos écrits ? Quel est votre passé en tant qu’auteur ?
Avant Le Baron chez les psys, je n’ai pas publié d’autres ouvrages. Ce livre marquait donc ma première fois dans le monde de l’édition !
Qu’est-ce qui a donné envie d’écrire ? Pourquoi avez-vous décidé de publier votre ouvrage ?
C’est une histoire assez longue et complexe. Une amie m’a aidé à croire que c’était publiable. Cet écrit parle d’autisme. J’avais écrit un court texte sur ce sujet. Après une discussion avec cette amie, je lui ai fait lire mon écrit. Sa réaction a été très positive et elle m’a dit que mon écrit était vraiment bien et elle a donc insisté pour que je publie ce texte. Mais je n’étais pas convaincu car il était trop court. Face à son insistance, je me suis rendu compte que j’avais d’autres récits. Alors je me suis dit qu’il serait bien que j’utilise ces récits pour achever un texte que je pourrais publier. Mon amie a insisté pour que je m’assume et me lance. Alors, j’ai peaufiné mon texte et me suis lancé dans le bain de l’édition.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Pensez-vous qu’il ait contribué au succès de votre ouvrage ?
Ce titre est assez particulier. « Le Baron » est pour moi un nom de personnage amusant. Ce surnom était une manière de parler de moi tout en ayant une certaine distance. On l’utilise également avec des amis. C’est une sorte de blague privée entre nous. Je trouve ce surnom marrant et amusant. Certains de mes lecteurs m’ont fait part de leurs hésitations concernant ce titre mais je l’ai assumé et laissé comme tel. « Chez les psys », c’est parce que ce récit se déroule dans l’univers psychiatrique. Dans cet ouvrage, j’expose des alternatives aux problèmes psychiatriques : des choix plus rigoureux et qui bénéficient de meilleurs résultats. Je ne pense que pas que ce titre ait bénéficié au succès de cet ouvrage, je pense plutôt qu’il lui a desservi. Ce titre n’est pas très sérieux alors que mon ouvrage traite d’un sujet réfléchi. Je n’avais pas envie de prendre des positions trop hautes alors je l’ai gardé pour prendre des distances avec le sujet de mon ouvrage.
Comment avez-vous connu Edilivre et pourquoi avez-vous décidé de publier chez Edilivre ?
Quand j’ai décidé d’éditer mon ouvrage, j’ai dressé une liste d’éditeurs traditionnels. Je me suis renseigné sur eux et leur ai adressé mon manuscrit. Mais malheureusement, je n’ai bénéficié d’aucune réponse de leur part. J’ai donc recherché des alternatives. Je ne souhaitais pas éditer à compte d’auteur. J’ai donc brassé large dans ma recherche. Edilivre proposait une formule qui me convenait parfaitement. Elle était très claire, il n’y avait pas d’argent à avancer et le contact avec l’équipe était très bon, je me suis donc décidé pour cette maison d’édition.
Expliquez-nous, comment avez-vous réussi à vendre plusieurs centaines d’exemplaires de votre ouvrage sur un an ?
J’ai la chance d’être psychothérapeute et formateur au sein de l’institut Gregory Bateson, un établissement reconnu. Le but de mon ouvrage est notamment de faire connaître à tous la pensée de Gregory Bateson et de la rendre accessible à un large public. L’institut pour lequel je travaille est bien développé à travers la Belgique mais également en France et en Suisse. Je participe à des conférences, colloques et effectue des formations à Paris, Lyon, Lausanne et Genève. De plus, j’ai de plus en plus d’étudiants, 500 à 700 par an, que je sensibilise à mes idées et donc aux réflexions développées dans mon ouvrage. C’est donc véritablement mon parcours professionnel qui m’a permis de faire connaître mon livre.
J’ai mis plusieurs en place pour promouvoir mon ouvrage :
– La newsletter de l’institut pour lequel je travaille l’a mis en avant. Il a également été mis en ligne sur son site.
– Un groupe d’amis et de connaissances que je peux qualifier de « fan club » m’ont beaucoup aidé pour le faire connaître. Ils en ont parlé autour d’eux. Le bouche à oreille a très bien fonctionné.
– J’ai distribué beaucoup de cartes de visite fournies par Edilivre.
– Lors des conférences et colloques auxquelles j’assistais et que j’organisais, je laissais toujours des exemplaires et des cartes de visite.
– Mon roman est également présent dans la bibliographie du site de l’institut.
L’institut pour lequel je travaille a été le principal vecteur des ventes et mon réseau professionnel a été largement bénéfique pour le faire connaître.
Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Lorsque vous avez renoncé à tous vos rêves de gloire, il n’y a plus que l’envie que votre livre existe qui subsiste. Lors de la publication de mon ouvrage, il m’a paru réalisable de vendre 50 à 100 exemplaires. J’ai dépassé mes espérances et j’en suis très satisfait.
Des conseils à donner aux autres auteurs Edilivre qui lisent cette interview afin de promouvoir leur livre ?
On pense tous que l’on vit dans une société où l’individualisme règne. Il faut arrêter de penser de cette manière et s’ouvrir aux autres. Pensez aux personnes qui vous entourent. Le monde sera meilleur si vous vous considérez relié aux uns et aux autres. Nous vivons actuellement dans des sociétés folles où règnent des esprits individuels. Il faut établir des relations avec les autres et s’ouvrir au monde.
Quels sont vos futurs projets d’écriture ou autres ?
J’ai un autre ouvrage en cours d’écriture actuellement. Celui-ci est sur le même thème que Le baron chez les psys mais dans une forme différente. Ce premier ouvrage est un roman hybride, celui que j’écris actuellement est plus théorique, scientifique et rigoureux mais j’y défends les mêmes idées.