En juin 1956, Louis Delavault sera rappelé dans les fusiliers de l’air de la 531e demi-brigade pour « pacifier » le département français qu’est l’Algérie. L’auteur reviendra comme beaucoup de ces jeunes soldats, traumatisé par huit mois d’opérations sanglantes pour une cause qu’il ignore, mais qu’il aura compris à son retour à la vie civile. S’il n’oublie pas ce qu’il a vécu et observé, il relatera peu cette période qu’il tente en vain d’oublier, âgé de 78 ans. Mais alors que ce sera cette année, le 50e anniversaire du cessez le feu de cette guerre d’Algérie, il veut apporter son témoignage, pas comme les autres, sur l’occupation d’un piton désert au nord d’Alger, les ratissages et les opérations, mais aussi au repos dans les fermes coloniales de l’Algérois. Il observera les relations entre les colons et les ouvriers algériens. Avec franchise et sans langue de bois, Louis Delavault relate par le texte et avec des images inédites, jour après jour, les faits importants qui l’ont marqué à jamais. Un livre qui complétera les nombreux récits sur la pacification d’une guerre sans nom.