Posté par
Flora
La lutte contre l’illettrisme, une priorité française ?
Dans l’Hexagone, le nombre d’illettrés demeure alarmant. Une étude récente réalisée par l’Insee démontre que près de 10 % de la population française souffrirait de ce fléau.
Les victimes concernées : des chiffres inquiétants
L’illettrisme désigne, selon la définition commune, l’état d’une personne qui, bien qu’ayant bénéficié d’apprentissages, a perdu la maîtrise des outils de la langue. On estime, qu’en France, 7% de la « tranche » des 18-65 ans ne sait ni lire ni écrire.
2 millions et demi de Français ne maîtriseraient donc pas les compétences de base de la lecture ni de l’écriture, se trouvant considérablement contraints dans leur vie quotidienne. Handicap social de taille, ce triste phénomène les empêche d’exécuter des tâches sociales, familiales et citoyennes banales telles que faire leurs courses, lire une carte, comprendre un contrat mais aussi plus graves comme voter, trouver un emploi. Marginalisées du domaine public, ces personnes expriment souvent un sentiment de honte quant à leur situation. Ces Français, exclus de tout débat démocratique, vivent souvent en zone rurale (pour 90% d’entre eux) ou dans certains quartiers sensibles des grandes métropoles urbaines.
Les solutions envisagées
Comme en 2012, où le refus de l’échec scolaire s’était imposé comme la grande cause nationale, le premier ministre Jean-Marc Ayrault fait de la lutte contre l’illettrisme une priorité politique.
Il vient d’ailleurs d’attribuer le label Grande Cause nationale 2013 au collectif « Agir ensemble contre l’illettrisme », label qui permet à des organismes à but non lucratif d’organiser des campagnes destinées à sensibiliser la générosité publique. Le but de cette action ?
Obtenir des diffusions gratuites sur divers médias (radios et télés) afin de témoigner de ce problème et d’informer les citoyens.
Malgré un léger progrès de 2 points depuis 2004 concernant l’illettrisme, la situation des écoles de l’Hexagone reste préoccupante. Les compétences en lecture et en écriture des élèves français se révèleraient en effet inférieures à celles de leurs voisins européens. Sachant que la plupart des « illettrés » ont suivi un cursus scolaire français, ce phénomène ne va pas sans malmener la réputation de l’éducation, déjà mise à mal dans l’Hexagone.
En tant qu’écrivain, souhaiteriez-vous aider à lutter contre l’illettrisme ?
Article écrit avec la participation de Camille