Il était une fois ma vie

Par Félix Yepassis-Zembrou

Thème : Biographie

Date de publication : 17/11/2017

Le récit autobiographique de Félix Yépassis-Zembrou offre un aperçu riche et nuancé de son pays, la République Centrafricaine. Dédiant sa vie au journalisme, il a été amené à s'intéresser à la population dans son ensemble, des membres de la classe politique, aux artistes, en passant par les paysans. Il se souvient de son enfance heureuse à Mobaye, bercée par les contes et les chansons, mais marquée par le traumatisme de la circoncision. Il évoque ensuite ses souvenirs d'étudiant et ses voyages formateurs. Passant en revue les figures politiques de premier plan, il retrace l'histoire de son pays, s'arrêtant en particulier sur le règne controversé de Jean-Bedel Bokassa. Observateur attentif et perspicace, son expérience de l'intérieur donne à son témoignage une valeur inestimable. Le lecteur ne pourra s'empêcher d'éprouver de l'empathie face au récit des malheurs personnels de l'auteur qui doit surmonter la mort de plusieurs proches. Face à l'adversité, son courage force le respect, prouvant qu'il est toujours possible de rebondir. Véritable « hymne à la vie », son histoire résonne comme un message d'espoir.

Roman (134x204)
322 pages
ISBN : 9782414033775

35,00 €

16,99 €

Papier

Numérique

Avis des lecteurs

- - 06/02/2018

Il est connu que le rire est bienfaisant pour la santé. Oui, c'est vrai et là j'ai été bien servie par notre grand ami Félix. Je continue ma lecture. Après avoir passé avec la chair de poule les passages sombres des sévices que l'esclavagiste Bokassa a fait subir aux voleurs, càd couper les oreilles et fouetter à mort, je me suis remise de mes émotions et je l'ai accompagné aux Pays-Bas. C'est le pays de ma naissance avant de devenir Centrafricaine "à vie" (terme bokassien). je fus d'abord étonnée de la facilité avec laquelle il a pu entrer dans ce pays sans visa, car moi j'ai eu des problèmes similaires. Et s'il n'y avait pas eu ma famille à l'aéroport je serais peut être réexpédiée dare dare sur Paris. Mais bref, je disais qu'il fait du bien de rire et là j'ai eu ma dose. Ce grand Néerlandais aux yeux bleus nourri au lait bébé hollandais qui ne comprenait rien aux explications de Félix m'a tellement fait éclater de rire que j'en avais les larmes aux yeux. C'est embêtant, car on n'arrive plus à lire avec ça.Ses démêlés avec les langues, abandonné à son sort dans un pays inconnu......Si vous vous sentez morose il y a un bon moyen de vous dérider: c'est lire le livre : "Il était une fois ma vie" - éditions Edilivre.com Bonsoir mes amis, je continue la lecture du livre " Il était une fois ma vie" écrit par Félix Yepassis Zembrou. Je tombe là dans la partie qui n'a plus rien d'un livre rigolo. C'est du sérieux. Je suis même complètement abasourdie de lire des choses que je devais connaître, puisque j'étais à Bangui, j'étais là. Mais je constate que quand on ne vit pas près de ceux qui façonnent les événements en haut lieu, si on vit tranquillement chez soi en n'écoutant que des bribes de ce qui se passe...On ne sait rien du tout. Oui, je savais que Dacko était revenu au pouvoir après la chute de Bokassa. Oui, je savais qu'il a passé le pouvoir à Kolingba. Oui, je savais qu'il y eu une période de domination Yakoma, Oui, j'ai voté pour Patassé. Je sais que les Yakoma, même ceux qui n’avaient rien à voir avec la politique, ont dû fuir jusqu'à Zongo pour sauver leur peau rien que parce que cette peau était une peau Yakoma. Mais, je me rends compte maintenant, après avoir lu ces pages dans ce livre combien détaillé en faits historiques, comment les choses se sont passées. Et je me rends compte que la majorité des habitants de Bangui, ainsi que ceux de la diaspora, ne peuvent rien connaître de ce qui s'est réellement passé et ce qui se joue dans les coulisses. Pour cela il n'y a qu'un journaliste de profession comme Félix qui peut nous en informer, ce qu'il a fait dans son livre. Merci Félix, tu m'as appris à mieux comprendre mon pays, ce pays qui a tant souffert par l'instabilité de ses dirigeants. Toute chose dans ce bas monde a une fin. Dommage. Le livre de Félix Yepassis Zembrou « il était une fois ma vie »n’échappe pas à cette règle. Mais ce que nous pouvons retenir de ce livre est tellement riche en évènements historiques qu’il restera pour toujours dans la mémoire de son peuple. J’ai pu mieux connaître des personnes que je ne connaissais que de nom mais dont j’en sais beaucoup plus aujourd’hui. J’ai pu mieux connaître l’histoire de notre pays meurtri. Mais lorsque vous arrivez à la dernière partie de ce livre, les larmes de joie et de fou-rire, qui ont inondé nos yeux dès le début, se transforment en larmes de douleur. Oui, la vie n’épargne personne. Comme le dit le célèbre poète anglais Longfellow : dans chaque vie il faut un peu de pluie. Certains jours doivent être sombres et triste ». Cela n’a pas épargné notre auteur et il vous sera pénible de parcourir ces lignes. Ceux qui le connaissent de près savent sûrement de quoi je parle. Mais pour ceux qui ne le savent pas, ce livre est plein d’enseignements. Pour ne citer : la conscience professionnelle, le courage, l’amour pour les siens et pour les autres. Mais surtout d’avoir une volonté de fer pour mener à bien sa vie. Il nous apprend à supporter les aléas de la vie et surtout les grandes douleurs qui peuvent frapper chacun de nous et dont seuls le courage et l’abnégation permettent de triompher. Un livre est comme un professeur, il vous apprend des choses. Et plus vous lisez, plus vous devenez savant et sage. Si vous ne lisez pas vous devenez comme un enfant qui n’a pas été à l’école, car le peu de connaissance se perd dans le temps tandis que les livres vous aident à progresser toujours plus haut.