Cet ouvrage témoigne de la force de la vie. Il évoque les choses simples du quotidien, à contempler, à partager : une variation de lumière, un paysage breton, un voyage sur le Nil, une errance sur un sentier côtier, une émotion suscitée par un concerto, un regard posé sur un coquelicot, un paysage qui défile en train…
L'auteur n'en finit plus de s'étonner de ces petits riens de l'existence qui le rendent heureux et pourtant le malheur l'a frappé avec le départ de l'enfant, fauché par la maladie. La douleur ne peut s'estomper mais la vie est plus forte que la mort. Par fragments, l'absent, porté par sa personnalité, par tout ce qu'il a laissé de lui, de joyeux, de fort, est toujours là d'une certaine manière. « Son existence ne peut se résumer à son enveloppe charnelle », dit sa maman. Ses rires, sa gaieté, son impertinence, trouvent leurs places dans ces miscellanées, mélanges de textes qui le restituent dans toute sa singularité. Il partage avec nous, une multitude de temps forts et de réflexions sur l'existence auxquels nous convie l'auteur, entre larmes et soleil. Il nous rappelle cet autre écrit du poète Blaise Cendrars : « le seul fait d'exister est un véritable bonheur », dont il a fait sa devise…