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Flora
Ecrire un roman en une journée, défi relevé !
Le 29 mai dernier, Nicolas Ancion, s’est enfermé dans plusieurs locaux new-yorkais pour écrire. Le défi à relever était d’achever un roman en moins de 24 heures top chrono. A-t-il réussi ?
L’idée
Le temps requis pour écrire un roman est très variable. Certains, empressés ou inspirés, le feront rapidement tandis que d’autres prendront plus de temps. Néanmoins, il est très rare qu’un ouvrage soit terminé en une journée et voici, précisément, le pari que s’est lancé un auteur belge d’une quarantaine d’années.
L’évènement, organisé dans le cadre de la Book Expo America, se résumait sous ce slogan : “New York, le 29 Mai 2013, 16h. Il est Européen. Il est écrivain. Il n’a que 24h… pour écrire un polar”. Le marathonien n’avait pas que la contrainte du temps puisque son écrit devait être accessible à tous et contenir plus de 70 000 signes. De fait, son roman policier sera publié dans une édition dédiée aux personnes apprenant le français dans le monde. Avec ce pari fou, la citation de Gide s’impose d’elle-même : “L’art naît de contraintes, vit de luttes et meurt de liberté ”, prenant alors tout son sens.
L’exploit
Fraîchement arrivé sur le sol états-unien, Nicolas Ancion n’a pas chômé. Tapotant sur son clavier à vive allure, il a enchaîné les lieux d’écriture, errant d’une bibliothèque à une autre, d’une chambre d’hôtel à un café jusqu’à sa destination finale : les locaux de la Book Expo America. Tout du long, son marathon littéraire pouvait être suivi et commenté sur Twitter (#24lit) où il est resté très actif. L’autre moyen de suivre son évolution était de se connecter sur le site mondesenvf où l’on pouvait voir, en temps réel, l’évolution de son texte. Malgré les aléas causés, notamment, par les pertes de connexion internet (2 heures sur 24h) l’écrivain s’est octroyé des pauses médias et a su garder la tête froide.
Il a finalement achevé son récit le lendemain à 15h29, avec un texte de 81 415 signes, intitulé « Courir jusqu’à New-York ». Ce n’est pas la première fois que Nicolas Ancion se lance ce genre de défi et certainement pas la dernière non plus. En effet, il avait entrepris la même initiative en Belgique quelques années auparavant et a affirmé après l’aventure new-yorkaise : « J’ai hâte de recommencer cette expérience sur tous les autres continents. Faire cet exercice me motive. C’est pour moi une manière différente d’écrire et de sentir l’énergie ».
Que pensez-vous de cet exploit ? Seriez-vous capable d’entreprendre un tel défi ?
Article écrit avec la participation d’Alexandre