Posté par
Guillaume
Cinq romans sur la planète mars
La planète Mars possède une aura particulière dans l’esprit des Hommes, elle est entourée d’un voile de mystère qu’on ne cesse de vouloir dissiper. Nous avons sélectionné pour vous cinq livres à ne pas manquer sur la planète rouge.
La guerre des mondes, H.G. Wells (1898)
A la fin du 19e siècle, l’imaginaire populaire collectif est fasciné par les mystères de la planète rouge et ses potentiels dangers. La peur de l’inconnu amène parfois l’être humain à produire des œuvres révolutionnaires et H.G. Wells illustre parfaitement cet état de fait. « La Guerre des Mondes », paru en 1898, décrit comment une race d’extraterrestres venue de Mars tente de prendre possession de la Terre pour piller ses ressources. A l’aide de Tripodes munis d’armes extrêmement évoluées, les envahisseurs réduisent tout en cendres sur leur passage et recouvrent la planète d’une étrange herbe rouge étouffant toute vie. Confronté à cette apocalypse, le narrateur se retrouve face à la folie des hommes et questionne les fondements même de notre société…
Les sables de Mars, Arthur C. Clarke (1951)
Arthur C. Clarke fait partie de ces auteurs qui savent anticiper les évolutions et les découvertes du genre humain pour les retranscrire dans leurs œuvres. L’ouvrage « Les sables de mars » nous offre une plongée au cœur d’un voyage interstellaire aussi passionnant qu’intriguant, à la découverte des mystères de la planète rouge. A travers le personnage de Martin Gibson, on pénètre au fur et à mesure de l’histoire dans l’étrangeté de cette colonie avant d’en tomber amoureux. Le talent de conteur de Clarke est au service d’un réalisme étonnant pour un monde totalement inconnu et offre une dimension quasi-prophétique à son œuvre.
Chroniques Martiennes, Ray Bradbury (1954)
Publiée comme un recueil de nouvelles toutes liées par un fil rouge invisible mais bien présent, « Chroniques Martiennes » est une œuvre profondément sociale et philosophique. Par l’intermédiaire des déboires de la colonisation de Mars, Bradbury traite – non sans humour – les thèmes de la solitude, du dépaysement et critique la propension autodestructrice de l’humanité. La planète rouge devient un champ d’expérimentation, de métaphores sur la condition humaine et sur les tourments d’une époque post-seconde guerre mondiale qui, en temps de crise, se tourne naïvement vers les étoiles.
Glissement de temps sur Mars, Philip K. Dick (1964)
Dans « Glissement de temps sur Mars », on assiste à une réplique géographique et sociale d’une ville américaine des années 60 sur le sol martien. Un héros travailleur manuel, tout ce qu’il y a de plus ordinaire de prime abord, si ce n’est sa propension à la schizophrénie, évolue dans cet environnement étranger. A travers la folie du personnage, on découvre une représentation subjective de la réalité sur Mars qui plonge le lecteur dans une spirale dont il est difficile de ressortir indemne. Les digressions et changements temporels tourmentent le lecteur qui mêle son expérience de lecture avec la vie de Manfred, le jeune personnage autiste. La réalité est si distordue qu’elle oblige le lecteur à adopter une attitude réflexive tout au long du texte.
Seul sur Mars, Andy Weir (2014)
Un livre mêlant les thèmes de la survie, de la science-fiction et du récit catastrophe, cela donne « Seul sur Mars ». Le roman est écrit sous la forme d’un journal de bord, parfois agrémenté de passage à la 3e personne, et cristallise toutes les difficultés de l’adaptation de l’homme en milieu hostile par l’intermédiaire du personnage de Mark Watney. Le réalisme de l’ouvrage n’a rien à envier aux articles les plus scientifiques et tout est mis en œuvre pour que le lecteur ressente le danger immédiat de la planète rouge. Ici, il s’agit moins de réflexions poussées sur l’homme que de séquences d’action plus incroyables les unes que les autres, toutes mises en scène dans le but de dépayser le lecteur et de le plonger dans les méandres de la survie en milieu spatial.
Et vous, quels sont vos romans de science-fiction préférés ?