Bande-annonce de « Chronique d’une jeunesse volée» de André Gilis

– Résumé du livre :
Je suis né en 1920, dans une famille ouvrière catholique flamande. Mon père était fondeur à l’usine de zinc toute proche. À 12 ans, je pus intégrer le pensionnat du prestigieux collège Jésuite de Saint-Trond. 1932-38, l’establishment catholique limbourgeois est renversé. Le parti se prononce en faveur d’un Ordre ultranationaliste. La qualité d’esprit de mes maîtres Jésuites prend le pas sur la lumière de mon imagination d’adolescent. Mon cœur n’a pas devancé mon raisonnement. J’entame les études supérieures. J’ai 19 ans, la Pologne venait d’être envahie. Nos alliés déclarent la guerre à l’Allemagne. Je ne peux rester étudiant. Ma patrie est en danger. Mon cœur, cette fois, renverse les barrières de la sagesse. Je me porte volontaire ; l’histoire de ma jeunesse volée, je vous la dévoile.

– Biographie de l’auteur :
Enseignant pendant 47 ans, à divers niveaux, du primaire à l’universitaire, j’ai tenté de prouver qu’à partir d’une théorie parfois rébarbative, la pratique de la mathématique se retrouvait dans notre quotidien et sa maîtrise devenait un atout important dans notre société. Je ne suis donc pas un littéraire. Mais la littérature n’est-elle pas elle-même l’architecture d’ensembles de mots permettant à l’homme de nourrir sa réflexion qui lui permettra d’argumenter et de défendre son jugement personnel ? Atteint par la sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot), avant de devoir rejoindre mon étoile, il me restait une tâche à accomplir, celle de transmettre le témoignage d’une génération, d’un père dont on a volé la jeunesse.