Interview écrite

26 décembre 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Sofiane Alloun & David Dutruc-Rosset, auteurs de  » La théorie des cases « 


Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?

Sofiane : En quelques mots ça va être dur … l’idée c’est que, face à un cloisonnement de nos esprits à nous tous à n’importe quel niveau, l’échange c’est ce qu’il y a de mieux pour avoir un esprit « libre ». Même si faut faire gaffe avec le mot « liberté » si j’ose dire … les lecteurs comprendront en lisant le dernier chapitre qui traite de la Liberté. En bref, c’est un échange entre deux jeunes d’aujourd’hui qui se réunissent autour du concept de « La Théorie des Cases » et qui cherchent à définir les contours de ce concept.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
David : Pourquoi avoir écrit ce livre ? C’est une question importante voire fondamentale je pense, puisque tout auteur consciencieux est obligé de se la poser à un moment donné et la réponse nous a semblé évidente à tous les deux. C’était au départ, un résumé d’un ensemble de conversations que l’on a eu sur la société, une société qui n’est pas forcément celle que l’on aurait aimée vivre étant petit. La mise en forme sur un support écrit nous a semblé évidente tellement nous avions besoin de faire partager nos idées…avec un plus grand nombre de personnes, montrer que la jeunesse  »pense » et que l’on est pas forcément ce que l’on fait paraître au premier regard car la «Théorie des Cases » on y a vécu dedans, toute notre vie.

A quels lecteurs s’adresse votre ouvrage ?
Sofiane : On va viser large : tous ! Plus sérieusement, on a vraiment eu le souci de s’orienter vers le plus d’universalité. D’ailleurs, je le précise dans la note sous le titre au début du livre : ce n’est pas « un livre fait par des jeunes pour les jeunes »…loin de là. Mais par contre faut éviter d’être un bien-pensant, si t’en es un éloigne-toi de ce livre !

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
David : Honnêtement, je pense que la qualité principale de notre livre c’est sa sincérité, et son franc-parler, on a pas hésité à dire ce qu’on pensait quitte à vexer voir choquer des gens. C’est en quelque sorte une forme de courage mais il est important dans un monde trop superficiel et sclérosé de dire ce qu’on pense, sans tabou. Pour finir, on a veillé à ne pas en faire une Théorie, dans le sens académique du terme, on a laissé une grande liberté d’interprétation car pour nous le plus important c’est vraiment que chacun se fasse sa propre idée de la Théorie des cases.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
Sofiane : Théorie des Cases…c’est un état d’esprit, on le dit souvent on aurait très bien pu appeler ce livre L’Esprit des Cases. À travers les thèmes fondamentaux qu’on traite, le message qui revient en boucle, c’est qu’avec rien tu peux tout faire…l’important c’est que dans tout ce que tu fais, dans l’échiquier t’es la Reine…tu peux aller où tu veux !

Où puisez-vous votre inspiration ?
Directement, je dirais de notre expérience et de notre vécu, on a une certaine légitimité à parler de certaines choses comme dans la partie école ou la partie religion, après l’inspiration elle vient souvent naturellement tout simplement parce qu’on a été sincère, je pense que cela se ressent rapidement dans le livre. Après pour ce qui est de l’inspiration littéraire, on a bien précisé que l’on a expressément voulu ne pas prendre exemple sur certains auteurs plus ou moins connus, après bien-sûr nos propos peuvent s’en rapprocher, on a pas le monopole des idées.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Sofiane : On en a plein, chacun de notre côté, trop même. On ne sait plus quoi sortir, voire on ne sait même pas si on va encore en sortir…mais le truc en plus de la ThC réside dans le fait que ce livre on l’a écrit à deux, c’était dur à faire, mais je suis content du résultat…j’pense que c’est du jamais vu.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Pour finir, on espère vraiment que les lecteurs comprendront notre démarche, après la question d’être d’accord ou non avec notre développement, cela n’est pas le plus important car je rappellerais les derniers mots du livre : «Instruisez-vous, faites-vous vos propres opinions et surtout soyez libres ».