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Éditions Edilivre
Rencontre avec Christophe Olea, auteur de « En première ligne »
Présentez-nous votre ouvrage
Mon ouvrage « En première ligne » est un roman. Tout roman est basé sur une narration imaginaire, il ne raconte pas une histoire vraie mais il est inspiré de la réalité. Mon roman raconte l’histoire de Charlie, un adolescent de 15 ans, vivant au centre ville d’une capitale d’un pays d’Afrique Centrale. Passionné de lecture, contrairement à ses copains qui le prennent pour un « vieux vivant dans le corps d’un jeune », sa vie va prendre une direction « assez spéciale » lorsque toute sa famille est tuée au début d’une guerre civile. Le garçon qui avait son nez collé dans ses bouquins va s’enrôler dans une milice et devenir enfant soldat. Dégoûté par la guerre, Charlie va décider de réaliser son rêve d’enfant, écrire un livre pour faire l’apologie de la paix et condamner la guerre.
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’ai passé mon enfance au Congo-Brazzaville, j’ai connu au moins 3 guerres civiles. Grâce à Dieu, j’en suis sorti indemne. En Afrique, l’actualité est marquée par les guerres. J’ai été frappé par la vue d’enfants, à la télé, avec des armes, commettant des crimes crapuleux, des actes odieux. Sachant que la paix est plus puissante que la guerre, j’ai voulu modestement quitté le rang de spectateur, pour faire parti de ceux qui disent NON. Dire non à la guerre est un devoir pour tout humaniste épris de justice sociale. Mieux encore, dire non à l’enrôlement des mineurs de moins de 16 ans dans les milices, est un acte généreux que tout parent digne de ce nom doit faire. Ce livre est ma contribution pour un monde meilleur, étant père, je ne veux pas que mes enfants soient demain susceptibles d’être des enfants soldats. Ce que je n’accepte pas qu’on fasse à mes enfants, je n’accepte pas qu’on le fasse aux enfants des autres.
À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Cet ouvrage s’adresse à tout le monde. Il n’a pas de frontière.
Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
La guerre détruit le tissu socio-économique d’un pays, la jeunesse, plus particulièrement. Les enfants sont l’avenir de demain, nous devons les protéger car ce-sont eux qui seront en première ligne pour bâtir le monde de demain. Ils n’ont rien à faire en première ligne d’un champ de bataille. Il est même écrit dans mon livre qu’aucun chef militaire ou chef politique ne mettra son enfant dans une milice pour assouvir ses ambitions de pouvoir.
Pourquoi donc, ce qu’ils ne veulent pas que leurs enfants fassent, ils le font faire aux enfants des autres ?
Où puisez-vous votre inspiration ?
Je puise mon inspiration sur ce que je vois, sur ce que j’entends et surtout sur ce que je lis. Pour écrire ce livre, j’ai puisé mon inspiration avec cette trilogie : « Vu, entendu, lu. »
Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
[…] je crois fermement que ceci est certes un premier ouvrage mais pas le dernier.
Un dernier mot pour les lecteurs ?
Ne soyez pas complexés par les écrivains Célèbres. Parmi les inconnus, il y en a qui ont un talent immense et qui travaillent plus que certaines stars de la plume. Je suis originaire du Pays d’Henri Lopès et Alain Mabanckou, je ne leur arrive pas à la cheville, j’en suis conscient, mais j’ai ma particularité. Faites confiance aux débutants, ils utilisent les mots de tout le monde et écrivent comme personne. Je précise que dans mon ouvrage « En première ligne » tout se passe dans un Pays d’Afrique Centrale qui est imaginaire. Aucun régime politique n’est visé. Lisez « En première ligne », vous ne serez pas déçu.