Livre

Touche pas à mon rêve

Touche pas à mon rêve

Roman

Par Roland Forgues

Thème : Roman de société / actualité

Date de publication : 20/04/2015

Tandis que dans les Pyrénées le fantôme de l’Africain sème le désarroi, en Bourgogne, Aladin, Marleine et leurs potes étudiants font la « révolution de mai », brisant les tabous qui gangrènent la société : Il est interdit d’interdire. Jouissons ici et maintenant.
Les échos de la révolte secouant la France entière arrivent déformés à Carbouès, où Jean-Marie Cloutou se dit qu’on s’amuse bien sur les barricades. Le retour du Petit dernier lui montrera que la contestation n’était pas ce qu’il croyait.
Vingt-sept ans après les événements, dans la cave du Marcel à Meursault, les acteurs s’interrogent…
Un récit iconoclaste où la générosité de la jeunesse donne à l’utopie une force renouvelée, et les énigmes policières conduisent à la célébration de la vie dans la plus pure des traditions épicuriennes.
  • Roman (134x204)
  • 312 pages
  • ISBN : 9782332904454
22,00 €
10,99 €
Papier
Numérique

Roland Forgues

Biographie

Roland Forgues

Agrégé d’espagnol, docteur d’État ès lettres et sciences humaines, professeur des universités et critique littéraire, Roland Forgues a publié une trentaine d’essais sur la littérature hispano-américaine et un premier roman Ithaque est mon chemin, aux Éditions Edilivre. Touche pas à mon rêve est son deuxième roman. Image de couverture : La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix, Musée du Louvre (1830)

 

Avis des lecteurs

"Touche pas à mon rêve" - 04/03/2016

La fraîcheur d'esprit de l'auteur nous fait découvrir la chaleur des âmes de Bigorre, de sa jeunesse, de l'amour de ces êtres longtemps isolés des vérités de la vie. Ermites pour la vie qui n'avaient d'autre horizon que les crêtes de leurs montagnes, ils se sont ouverts au monde lointain, désormais à côté d'eux. Merci à l'auteur d'avoir su les faire revivre et renaître d'un souvenir qui s'estompait.

Avis - 23/02/2016

Mon cher Roland, J’ai fini de lire ton roman, où j’ai retrouvé et apprécié, comme tu peux l’imaginer, pas mal de choses que ceux de notre génération ont en commun : le goût de la liberté. Et d’un certain nombre de valeurs qui vont avec. Le côté rebelle… Ton rêve n’est pas très éloigné du mien, et je partage tes alarmes, comme tes enthousiasmes. Je t’ai donc lu avec plaisir, dans l’empathie d’une communauté d’esprit portée par une mémoire commune et un certain nombre d’affinités. Bref, j’ai pu te suivre et me reconnaître, ici et là, dans cet entrelacement de rêves – rêve de rat de ville et rêve de rat des champs–, que tu proposes à ton lecteur et qui sous-tend la trame de ton roman. Le tout à grand renfort de paillardes et de chants révolutionnaires. Tonique ! Parmi les temps forts, je trouve plutôt réussi le début de ton roman, sur le mode thriller. Un disparu qui revient dans le paysage, pour réveiller les mémoires et les consciences, réparer les injustices et les humiliations subies… C’est quasiment une figure imposée et on peut craindre le pire. Mais ta façon de construire l’intrigue est efficace, avec des fausses pistes – l’hypothétique frère caché de l’Africain – et de faux indices qui nous font guigner vers les histoires de revenants. Plutôt réussie également –je n’en attendais pas moins de toi – la restitution de la vie villageoise, avec ses coutumes, ses rites, ses petits riens de la vie quotidienne, et bien sûr, ses personnages « hauts en couleurs », comme on dit, avec leurs noms emblématiques, qui sentent bon le terroir, façon « Goupi main rouges ».

Souvenirs de soixantehuitard - 22/02/2016

Ah ce mai 68 ou il a été proclamé " qu'il était interdit d'interdire " les plus entreprenants ont pris ce souhait au pied de la lettre ; ce qui a généré des situations épiques ,surprenantes , cocasses rapportées avec brio dans l'ouvrage . Pour cette bandes de jeunes pour la majorité -étudiants adolescents attardés - j'étais déjà un "chibani"-littéralement "homme aux cheveux blancs dans ma langue maternelle- Le livre a eu pour mérite de me rajeunir et de retrouver en bouche le gout des meilleurs vins de Bourgogne : Pommard ; Volnay ; et bien d'autres . Comment après ces moments divins au milieu des libations , des rires et des jeux érotiques n'en point garder un souvenir éternel d'autant qu'à 80 ans passés , je m'approche inéluctablement de la sortie . Je n'ai q'un conseil amical à vous donner : piller...butiner...gouter...lire ce livre Vous n'aurez point de regrets ,vous revivrez ou découvrirez ce que l'histoire nomme : les Soixantehuitards